Accueil Actu

Au moins 5% des accidents de la route sont dus à l'usage du GSM au volant: ce week-end, la police renforce ses contrôles

La police fédérale de la route organise ces samedi et dimanche le premier "Week-end de l'attention au volant". Cette action de contrôle nationale cherche à lutter contre tous les types de distraction au volant, dont l'utilisation du téléphone. La police veut ainsi "mettre en lumière ce phénomène préoccupant, à l'origine de nombreux accidents mortels".

Selon les chiffres cités par la police fédérale, entre 5 et 25% des accidents de la route sont dus à la distraction au volant. En outre, 5% des accidents mortels seraient liés à l'utilisation du téléphone au volant. Selon les estimations, cela représenterait chaque année une trentaine de décès et quelque 2.500 blessés.

"L'objectif est avant tout de sensibiliser", précise la police fédérale dans un communiqué. Concrètement, des actions sont menées ce week-end dans toutes les provinces du pays, au moyen de patrouilles régulières mais aussi de véhicules banalisés. Ce sera le cas notamment en Flandre orientale, où la police a déjà décidé d'utiliser un camion banalisé pour mieux contrôler le comportement des conducteurs de poids lourd.

Objectif principal: la sensibilisation

"À l'avenir, le Week-end de l'attention au volant devrait devenir une action récurrente, à l'instar du Marathon de contrôles de vitesse et du Week-end sans alcool au volant", peut-on lire.

Dans cette optique, une collaboration entre la police fédérale et les zones de police locale est annoncée à partir de 2022 et visera à mettre en place deux fois par an un week-end d'action national. Bien que l'objectif principal soit la sensibilisation, la police de la route souligne également que les contrevenants seront bel et bien verbalisés.

"Lorsque l'utilisation du GSM ou du smartphone au volant a été constatée par la police, elle donne en principe lieu à une amende (perception immédiate) de 116 euros", conclut-elle. "Si l'affaire est portée devant un tribunal de police, le contrevenant s'expose toutefois à une amende pouvant atteindre 2.000 euros, ainsi qu'à une interdiction de conduire."

À lire aussi

Sélectionné pour vous