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Auto-prélèvements de salive au lieu des tests classiques: l'Université de Liège aurait trouvé la formule miracle, qu'en pense ce chef de service ?

L'ULiège a mis au point une nouvelle technique qui permettra de réaliser, d'ici quelques semaines, de 50.000 à 60.000 tests de dépistage par jour, rien qu'à Liège.

Cette méthode novatrice, sans équivalent dans le monde, sera utilisée dès la rentrée académique en septembre pour tester très régulièrement, sur une base anonyme et volontaire, les 30.000 membres de la communauté universitaire, a annoncé ce mardi, dans une communication interne, le recteur de l'université, Pierre Wolper.

Elle permettra d'éviter des mesures de distanciation sociale difficiles à appliquer, ce qui autorisera tous les étudiants à être présents un maximum de temps dans les auditoires.

Mais l'université voit plus loin: moins onéreuse que les tests actuels, cette nouvelle méthode de détection du virus, basée sur des auto-prélèvements salivaires, permettrait de tester régulièrement - au moins une fois par mois - la population de Wallonie, de surveiller la circulation du virus et d'empêcher ainsi un reconfinement général en cas de deuxième vague, selon l'ULiège.

"C'est très excitant", a réagi Jean-Christophe Goffard, chef du service de médecine interne de l'hôpital Erasme, sur BEL RTL mercredi matin. "Parce que ça permet d'être beaucoup moins invasif. Je peux vous dire qu'un frottis dans le nez, c'est douloureux, ce n'est pas agréable. Et c'est compliqué car il faut du matériel, du personnel. Si on a un test salivaire, qui pourrait être un auto-test potentiellement, ça nous donnerait de nouveaux outils pour avoir une idée réelle de la prévalence du virus dans la population générale, c'est-à-dire le taux de virus portage asymptomatique. Ça donnerait une idée du risque de seconde vague, de rebond".

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