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On a encore droit à quelques rayons de soleil, aujourd'hui. Ça fait du bien, mais attention à ne pas en devenir accro. Selon une étude américaine, l'exposition au soleil serait aussi addictive qu'une drogue. C'est ce qu'on appelle la "tanorexie."
Liège, ce matin. Les premiers rayons du soleil se font à peine sentir et certains sont déjà dans les parcs pour se laisser effleurer la peau. Des adeptes du bronzage se montraient particulièrement prudents ce matin. "Quelques jours par-ci par-là, ça me fait du bien mais trop ce n’est pas bien pour la santé. Ca dégrade la peau", raconte un homme. "Je ne trouve pas ça beau, on devient vite rouge, on vieillit plus vite, etc. J’avoue que ce n’est pas vraiment ce que j’ai envie", ajoute une jeune demoiselle au micro de RTL-TVI.
La tanorexie, c'est quoi ?
Ils sont par contre nombreux à abuser du soleil ou des rayons jusqu’au point de devenir ultra-bronzé. Cela peut se transformer en maladie, ça s’appelle la tanorexie. Lara El Hayderi, dermatologue au CHU de Liège, explique: "La tanorexie vient de l’anglais "tan", c’est-à-dire "bronzer" et "anorexie", image de beauté de maigreur. La tanorexie est une addiction car on n’est jamais assez bronzé, on n’a jamais suffisamment d’UV* On n’est jamais suffisamment maigre."
Les plus jeunes ne sont pas épargnés
Et l’exposition serait aussi addictive que l’héroïne. C’est l’endorphine libérée lors des séances de bronzage qui procure cette sensation agréable.
"Théoriquement, bien-sûr que les UV ont une action libératrice d’endorphine qui donne une sensation de bien-être et de plaisir. Mais arrivé à un certain niveau, le seuil est psychique, il n’est jamais atteint. Ça devient une addiction plus psychique que réellement physiologique."
Vieillissement prématuré de la peau et cancer sont les risques les plus fréquents, même chez de très jeunes personnes.
*ultraviolet
