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Des commerces de nuit montent au créneau avant le comité de concertation

La chaîne des commerces de nuit White Night est en perte de vitesse avec une chute du chiffre d'affaire de 50%. A cause de la crise sanitaire, les commerces de nuit doivent fermer plus tôt, l'heure dépend de la région. Ils demandent donc une harmonisation des horaires.

La chaîne White Night, chaîne de commerces de nuit lancée en 1988, réclame des journées plus longues. Elle totalise 25 commerces, dont 90% sur le territoire de la région bruxelloise. Ces commerces de nuit ont l'habitude d'ouvrir entre 12h et 17h, fermeture entre minuit et 3h du matin en fonction des endroits.

Mais depuis plusieurs mois, leurs horaires d'ouverture ont été drastiquement réduits. A Bruxelles, après une fermeture imposée à 22h au mois de juillet, la fermeture est passée à 20h fin octobre. En Wallonie, fermeture à 22h, lorsque démarre le couvre-feu.

"La fréquentation a diminué parce que nos heures les plus importantes au niveau de notre activité se situent entre 19 et 23h, explique Cédric Nève, administrateur délégué de White Night. Fatalement, ces heures sont mangées. On continue à avoir cette grosse influence autour de 20h. On doit un peu même se battre avec la clientèle qui ne comprend pas pourquoi nous fermons à 20h. Ils ne comprennent pas notre utilité. Du coup, nous sommes confrontés à des files."

Le chiffre d'affaire de White Night a chuté de 50% et 25% des magasins de la chaîne ont été temporairement fermés. La direction de White Night se sent diabolisée et totalement oubliée par les politiques.

La chaîne réclame également une harmonisation des horaires entre les différentes régions. "Sachant que des mesures d’assouplissement vont doucement arriver, on voudrait avant tout une harmonisation au niveau des règles qui sont appliquées dans les différentes régions, poursuit Cédric Nève. Et de ne pas être les oubliés du commerce parce que nous avons pu rester ouvert en permanence durant le premier et le deuxième confinement. Mais aujourd’hui, dans la situation concrète c’est presque comme si on nous avait obligé à fermer en devant fermer à 20h. On n’est pas un cas isolé, il y a beaucoup de gens qui souffrent certainement plus que nous. En attendant, notre réalité n’est pas aussi rose que ce qu’on pourrait croire."

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