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Ces enfants suivent des cours d'échecs à l'école et ils ADORENT ça! "Que je perde ou que je gagne, tout m'amuse"

Cette année, 220 écoles ont bénéficié d’ateliers de promotion des échecs. Ils ont même eu lieu durant cette semaine blanche, notamment au sein de la petite école Saint-Joseph à Vezon, près de Tournai.

Des enfants vivent dans leur classe leurs toutes dernières heures de cours, mais pour rien au monde, ils n’auraient voulu rater leur leçon d’échecs. Comme chaque semaine, l’atelier commence par une mise en situation. Un échiquier est sur le tableau et des tactiques à trouver.

"Que je perde ou que je gagne, tout m'amuse"

Nous avons demandé à Estéban, 9 ans, ce qui l’amusait dans les jeux d’échec. "Tout m’amuse", répond Estéban. "Réfléchir, jouer avec mes copains, que je perde ou que je gagne, ça ne me fait rien de perdre ou gagner."

Depuis deux ans, ces élèves suivent chaque semaine deux heures de cours d’échecs. Au fil du temps et même aussi près des vacances, ces moments de réflexion sont devenus incontournables pour eux. Les règles ne sont pas si complexes.

"Le but du jeu, c’est de manger le roi et la Dame est la plus forte, puis la tour", explique Lucille.  Toan, 8 ans, dit même préférer les échecs au football. "Les échecs, il faut réfléchir et le football… Ben, je ne sais pas trop jouer!"

Respecter son adversaire, garder son calme, développer ses propres tactiques

En fédération Wallonie Bruxelles, 220 écoles ont participé cette année à ces ateliers de promotion des échecs. Les professeurs sont impliqués. Objectif : respecter son adversaire, garder son calme, et développer ses propres tactiques.

"C’est un jeu qui est en fait extrêmement simple", explique Frédéric Saudemont, directeur de l’école Saint-Joseph de Vezon. "Il y a 6 déplacements à connaître, c’est à la portée de tous de retenir cela. C’est ça qui fait la richesse du jeu. Il est à la portée de tous, mais au fur et à mesure qu’on s’y engage, on rendre les choses un peu plus compliquées, des techniques arrivent, s’apprennent, et enrichissent le jeu".

Pour plusieurs de ces joueurs en herbe, les deux prochains mois sans cours d’échecs laisseront clairement un goût de trop peu et le premier septembre par contre, ils permettront peut-être, de faciliter la reprise.

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