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Chômage temporaire: le patronat demande son prolongement jusqu'à fin mars

La Fédération des entreprises de Belgique (FEB) demande au gouvernement de prolonger le régime flexible de chômage temporaire jusqu'à la fin mars 2022. Le patronat dit comprendre les mesures annoncées au cours du Comité de concertation vendredi mais estime qu'elles doivent s'accompagner de mesures (régionales) ciblées destinées à soutenir les entreprises immédiatement concernées.

"Les mesures adoptées par le Comité de concertation laissent un goût particulièrement amer auprès des entreprises concernées, entre autres dans les secteurs de la nuit, de l'horeca et de l'événementiel", commente Pieter Timmermans, CEO de la FEB. Une intervention aujourd'hui constitue à ses yeux "le seul moyen d'éviter d'avoir à fermer par la suite d'autres secteurs de l'économie".

Il est indispensable de prolonger ou de réactiver ces mesures pour éviter des drames

L'Union wallonne des entreprises (UWE) demande également un soutien spécial aux secteurs de l'horeca et de l'événementiel, qui figurent parmi ceux "qui se sont vus imposer le plus de contraintes en termes de conditions d'accès et d'équipements, avec des investissements lourds à la clé".

"Comme nous le faisons depuis le début de la crise, nous allons continuer d'intervenir auprès des différents gouvernements pour obtenir des mesures de soutien à ces secteurs touchés, que ce soit celui des traiteurs, des organisateurs d'événement, du monde de la nuit et autres. Il est indispensable de prolonger ou de réactiver ces mesures pour éviter des drames", affirme le directeur général de l'UWE, Olivier de Wasseige.

Quant à la prolongation du télétravail, quatre jours par semaine jusqu'au 19 décembre au moins, le responsable de l'UWE rappelle que "le monde des entreprises a organisé le télétravail partout où cela était possible, et l'a renforcé à chaque fois que le Codeco l'a exigé".

Fort de ce constat, il invite les autorités à ne pas faire peser de charge administrative sur les sociétés dans la mise en oeuvre de ce télétravail. "Dans de nombreuses entreprises, gérer et monitorer au jour le jour ces obligations administratives est un casse-tête dont les entreprises se seraient bien passé. Les obligations administratives imposées sont inapplicables."

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