Accueil Actu

Comment les hôpitaux s'adaptent-ils à la vague de chaleur?

Depuis lundi, les hôpitaux belges ont déclenché leur plan canicule. Il s'étalera au moins jusqu'à la semaine prochaine. Le but: s'assurer que le personnel, les visiteurs et surtout les patients ne souffrent pas trop des températures extrêmes.

Mariette et Joséphine sont hospitalisées à la Citadelle de Liège. Malgré la vague de chaleur qui touche actuellement le pays, les températures restent clémentes dans leur chambre d'hôpital. Les patientes ne craignent pas la hausse du mercure annoncée. "On ferme les tentures et les fenêtres. Et il fait bon!", confient-elles.

120 fontaines d'eau sont installées au sein de l'établissement hospitalier pour permettre aux patients de s'hydrater. De plus, les membres du personnel ont reçu des consignes pour passer cette semaine sans encombres. "Ce qui change, c'est que l'on hydrate un peu plus nos patients. On leur propose plus de choses diversifiées telles que du jus d'orange, de la grenadine ou de la menthe. Il faut savoir qu'en vieillissant, on perd la sensation de soif", indique Anne-Sophie Lacroix, infirmière en chef.  

Dans les grands hôpitaux, seules les salles d'opération, d'accouchement et les urgences sont climatisées. Partout ailleurs, la température est gérée par un énorme système de refroidissement d'air.


Pas plus d'admissions aux urgences

"Nous travaillons avec un système rafraîchi. De l'air pulsé vient de l'extérieur, passe sur des batteries d'eau glacée et ressort. L'air est donc tout le temps propre contrairement à de l'air conditionné qui tourne en interne", éclaire Nathalie Eyrard, porte-parole du CHR de la Citadelle. 

Ce dispositif permet de faire descendre la température de 3 à 4 degrés. Actuellement, une attention particulière est apportée aux enfants et aux personnes âgées, plus vulnérables. "Heureusement, d'après les prévisions météo, le pic de chaleur sera très élevé mais ne sera pas forcément très long. Ce qui est toxique pour une personne, c'est lorsque le phénomène de températures élevées persiste", précise Nicolas Berg, responsable du service de gériatrie. 

Pour l'instant, les urgences n'ont pas constaté de hausses d'admissions liées à la chaleur.

À lire aussi

Sélectionné pour vous