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Anvers doit-elle être reconfinée? Le vice-Premier ministre demande à Bart De Wever des "mesures courageuses"

La gouverneure de la province d'Anvers, Cathy Berx, a quitté la réunion du Conseil national de sécurité lundi après-midi pour participer à une nouvelle réunion de crise pour la province d'Anvers. Elle a déjà eu des contacts au préalable avec le bourgmestre anversois, Bart De Wever (N-VA), confirme le cabinet de ce dernier.

Après la réunion de la cellule de crise provinciale, suivra une autre réunion pour la Ville d'Anvers. Il n'est pas encore clair si des mesures locales ou provinciales supplémentaires se préparent pour faire face à l'augmentation soutenue du nombre d'infections à Anvers.

Après le CNS, David Clarinval, vice-Premier libéral, s'est exprimé à notre micro et a commenté la situation anversoise. "Nous avons suivi le rapport des experts sans le modifier. Des mesures locales à Anvers ont été prises car il y a une flambée. Aujourd’hui, le gouverneur d’Anvers et le bourgmestre Bart De Wever se réunissent pour prendre des mesures qui pourront aller jusqu’au confinement local dans la commune. Dans les réunions de familles à Anvers, dans certains quartiers pour éviter que la seconde vague nous impacte trop fortement."

Bart De Wever n’a-t-il pas pris des mesures suffisamment fortes? "Les chiffres sont inquiétants dans cette commune et c’est le pouvoir du bourgmestre de prendre ses responsabilités. C’est pour ça que j’ai fait passer ce message dimanche, pour lui demander de les prendre. Ce lundi, c’est acté, on mandate le gouverneur pour faire une réunion de crise avec le bourgmestre. Si ce dernier ne prend pas ses responsabilités, ce sera le gouverneur, car on ne peut pas laisser une commune brûler. Peut-être que demain, ce sera dans une autre ville. Les bourgmestres devront prendre des mesures curatives, rapidement et localement. Je n’ai pas à critiquer Bart De Wever, ce ne sont pas des mesures facile à prendre. Il faut du courage", a conclu David Clarinval.

A propos de la flambée d’épidémie à Anvers, on entend de parler de communautés particulièrement touchées. De qui s’agit-il ? Comment l’explique-t-on ? "On sait que dans certaines zones d’Anvers, il y a eu une reprise importante de la situation épidémiologique. Celle-ci n’est pas due à des groupes d’individus qui respectaient les règles, mais plutôt à des comportements de nature plus festifs ou des non respects de quarantaine. Comment on se rend compte ? Grâce au tracing, qui a cet objectif-là", avait précisé la Première ministre Sophie Wilmès.

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