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Coronavirus en Belgique: vers des vacances scolaires d'été plus courtes?

Le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Pierre-Yves Jeholet (MR), évoque lundi dans les journaux du groupe Sudpresse un possible raccourcissement des vacances scolaires d'été l'année prochaine si le congé scolaire de Carnaval est porté à deux semaines, comme celui de la Toussaint.

"Si on prolonge d'une semaine au Carnaval, il faudra se poser la question à propos des vacances d'été. Je ne veux pas de tabou par rapport à ça. Je sais que ce sont des modalités d'organisation difficiles, mais la crise demandera à tous les secteurs de se réinventer, aussi à l'école. Comme on dit, à chaque jour suffit sa peine", défend le ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Pour freiner la flambée de contaminations au coronavirus, les autorités ont décidé de porter à deux semaines, plutôt qu'une, le congé scolaire de Toussaint. Certains experts sanitaires estiment qu'il pourrait être judicieux d'en faire de même avec les vacances de Carnaval, prévues à ce stade sur une semaine, du 15 au 19 février prochains.

Extrêmement dangereux

En mars dernier, lors du premier confinement où l'ensemble des écoles avaient été fermées, le ministre-président avait déjà plaidé - contre la position défendue par sa ministre de l'Education Caroline Désir (PS) - pour prolonger les classes durant l'été, et raboter ainsi quelque peu les vacances.

Il avait toutefois dû rapidement faire marche arrière devant le mécontentement des syndicats des enseignants. Interrogé lundi par Belga, Roland Lahaye, secrétaire-général de la CSC-Enseignement, indique qu'un éventuel raccourcissement des prochaines vacances d'été n'a jamais été évoqué lors des dernières rencontres entre le gouvernement et les acteurs de l'école. Tout en disant être ouvert à la réflexion sur les rythmes scolaires - chantier entamé lors des travaux du Pacte d'excellence entamé sous la précédente législature -, M. Lahaye juge néanmoins la sortie du ministre-président inopportune. "Profiter de la crise sanitaire pour mettre un débat aussi passionnel sur la table nous paraît extrêmement dangereux étant donné le climat de méfiance", dit-il.

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