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Coronavirus en Belgique: vers une adaptation des règles de quarantaine?

Les ministres de la Santé publique des différents niveaux politiques de notre pays discuteront mardi à 14h00 d'une éventuelle adaptation des règles de dépistage et de quarantaine. Les ministres de la santé se sont déjà réunis numériquement lundi soir, mais la conférence interministérielle (CIM) formelle, au cours de laquelle les décisions finales seront prises, a été reportée à mardi à 14 heures. 

Une éventuelle adaptation de la stratégie de test et de quarantaine est envisagée en raison de la nouvelle augmentation des infections provoquée par le variant Omicron. Plusieurs organisations, notamment la Fédération belge des entreprises (FEB) et l'organisation flamande des indépendants (Unizo), ont déjà demandé il y a plusieurs jours un assouplissement des règles de quarantaine. Les organisations patronales craignent en effet une augmentation très importante du taux d'absentéisme dans les entreprises si les règles actuelles sont maintenues.

Actuellement, les personnes positives doivent s'isoler durant 10 jours. Si elles sont vaccinées et sans symptômes, elles peuvent reprendre une vie normale si elles présentent un test négatif 5 jours après l'exposition.

Pour Yves Van Laethem, infectiologue et porte-parole interfédéral de la lutte contre le coronavirus, les règles de quarantaine édictées au début de la pandémie étaient probablement un idéal. "Le principe est de rendre plus de gens rapidement disponibles pour revenir sur le marché du travail, au sens large du terme, que ce soit des pilotes, des agents de police, des infirmiers ou des médecins. Dans ce contexte, on va vers une diminution de la quarantaine ou de l'isolement ou une simplification des procédures qui l'entourent. Ces derniers jours, beaucoup de pays ont été dans le même sens. La Belgique n'a pas encore d'envolée Omicron comme ses voisins mais elle se prépare à l'avoir donc il est nécessaire pour elle d'être prête, d'y réfléchir et de prendre déjà des décisions", éclaire-t-il.

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