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Coronavirus en Belgique: voici les dernières décisions des ministres en matière de Santé publique

La Conférence interministérielle Santé publique s'est réunie ce mercredi. Elle réunit une série de ministres de tous les gouvernements belges, qu'ils soient du fédéral, des régions ou communautés.

Voici les décisions prises qui nous ont été transmises par communiqué ce mercredi en début de soirée:

  • Un comité interfédéral testing & suivi des contacts a été lancé le 24 avril et est désormais officiellement constitué.  Il sera coordonné par le Prof. Dr Emmanuel André et constitué de représentants des ministres de la Santé chargés du suivi des contacts, et d’un groupe d’experts.  Il aura notamment pour tâche la dotation en personnel du call center chargé des relations avec personnes ayant été en contact avec une personne identifiée comme porteuse du virus COVID-19, et les instructions pour les collaborateurs du call center.  Le groupe peut également faire des propositions en matière de stratégie de dépistage.  Le comité restera en contact étroit avec d’autres experts et groupes de concertation, notamment la Conférence interministérielle Santé publique.
  • La phase de démarrage pour le suivi des contacts sera lancée le 4 mai. Les calls centers sont actuellement en cours d’installation et les personnes en charge du suivi des contacts seront formées.  D’autres seront encore recrutées par les entités fédérées.  Le gouvernement fédéral finalise le cadre juridique précis qui vise à garantir la protection de la vie privée.  Cette législation rendra également possible le développement d’applications permettant de soutenir et de faciliter le suivi des contacts. Le dispositif de suivi des contacts sera évalué en permanence et progressivement étoffé afin d’atteindre sa capacité maximale le 11 mai.
  • A partir du 4 mai, le dépistage des personnes qui ne résident pas dans des collectivités (comme les hôpitaux, maisons de repos, structures d’accueil pour personnes handicapées, etc) sera coordonné par les cercles de médecines généralistes dans le cadre des soins de santé de première ligne.  Tout médecin individuel peut, s’il dispose du matériel pour réaliser les prélèvements ainsi que du matériel de protection nécessaire à sa réalisation, réaliser lui-même le test de ses patients. Cependant, le médecin peut également orienter le patient vers un centre de tri, qui fonctionnera donc comme un "centre de dépistage".  Ce système sera également évalué et étendu progressivement pour atteindre sa capacité maximale à partir du 11 mai.
  • Enfin, la distribution globale du matériel de protection individuelle (‘personal protective equipment’) au secteur des soins sera coordonnée de manière plus intensive entre l’autorité fédérale et les entités fédérées. Par exemple, des informations seront partagées sur les fournisseurs fiables, les niveaux de stock, les commandes, les livraisons, etc. Les ministres se sont également engagés à créer un stock de solidarité. Chaque gouvernement peut y faire appel pour répondre aux besoins urgents et aigus de sa région.

La prochaine Conférence interministérielle Santé publique aura lien le lundi 4 mai prochain.

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