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Coronavirus: la Ligue des familles demande l'élargissement de la bulle sociale pour les familles monoparentales

Christophe Cocu, directeur général de la Ligue des familles, était l'invité en visioconférence du RTL INFO 13h. L'occasion d'expliquer les demandes de l'association.

"Si la décision est prise concernant les cours à distance avant les vacances, il faut qu'elle soit prise pour des raisons épidémiologiques. Qu'on constate qu'il y ait une remontée importante du virus due aux élèves du secondaire", explique Christophe Cocu, le directeur général de la Ligue des familles, faisant référence à la récente décision de la Flandre concernant les élèves du secondaire qui auront cours à la maison une semaine avant les vacances de Carnaval. Qu'en sera-t-il pour la Wallonie? 

Christophe Cocu regrette que les secondaires soient constamment mis de côté comparé aux élèves de primaire et de maternelle qui, eux, ne sont pas concernés par les cours à distance. Pourtant, les élèves du secondaire ont déjà fait part de leurs inquiétudes et/ou mal-être en ce qui concerne l'enseignement à domicile. "Pour les secondaires, mettons aussi dans la balance leur bien-être, leur manque de relations sociales, le décrochage... et puis, toujours, la question de la fracture numérique, persistante au niveau du secondaire", précise le directeur général de l'association. 

Pourquoi l'élargissement de la bulle pour les familles monoparentales serait intéressant? 

La Ligue des familles, ainsi que 6 autres organisations, demandent au Comité de concertation qui se tiendra ce vendredi, de mieux soutenir les familles monoparentales en élargissant leur bulle sociale. Considérées comme des familles classiques, les ménages monoparentaux n'ont ainsi droit qu'à un seul contact extérieur. 

"Or, on sait que les familles monoparentales, qui sont principalement des femmes, se retrouvent dans une grande difficulté. D'habitude, elles ont tout un réseau autour d'elle qui va les aider, notamment à aller chercher les enfants, à faire des courses, etc.", explique Christophe Cocu. "Et ce réseau n'est pas activable pour le moment", regrette-t-il. Cette bulle d'une personne maximum rend la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale très difficiles pour ces familles. 

"On demande que les familles monoparentales soient considérées comme des ménages isolés pour pouvoir avoir droit à un deuxième contact. Cela permettrait de soutenir la famille dans ces moments compliqués", conclut-il. 

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