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Coronavirus: les experts relativisent la hausse des hospitalisations

Les chiffres sur l'évolution de la pandémie du nouveau coronavirus communiqués par Sciensano ces derniers jours peuvent paraître inquiétants mais il faut aussi parfois les relativiser un peu. C'est ce que rappellent certains experts. Les nouvelles admissions à l'hôpital ont augmenté de 70%. Cela paraît important, mais le nombre de patients concernés restent toujours -et heureusement- largement inférieur à ce qu'on a connu au plus fort de la crise.

Notre journaliste s'est rendu au Chirec à Auderghem. Ici comme partout, on suit avec attention l'évolution chiffrée de l'épidémie. Pour l'instant, la direction considère l'augmentation du nombre de cas avec sérénité. A l'heure actuelle, on est loin de l'embrasement qu'on a connu au plus fort de la crise.

Benoît Debande, médecin et directeur général administratif et financier du CHIREC: "La semaine passée, au même moment, nous avions quinze patients sur les trois hôpitaux. Aujourd'hui, nous en avons 18. Cela fait donc trois de plus, mais trois de plus sur quinze, proportionnellement on considère que ça s'enflamme. Il y a un mois, on a eu le même phénomène et puis, cela s'est de nouveau calmé, et on est retombé à un niveau, je vais dire acceptable, de patients covid."

En Belgique, aujourd'hui, les hôpitaux accueillent chaque jour 31 nouveaux patients Covid en moyenne. C'est beaucoup moins qu'il y a quelques mois. Fin mars, plus de 500 hospitalisations quotidiennes étaient enregistrées. Il fallait faire face à une maladie totalement inconnue et à une pénurie de matériel médical.

"Nous avons maintenant un peu plus de recul sur la prise en charge des patients. Entre autres, le traitement aux corticoïdes et aux soins intensifs etc. Donc on est quand même aussi plus à l'aise...", rassure Benoît Debande

Aujourd'hui, les stocks de matériel et de médicaments sont remplis. Les procédures sont définies pour faire face à une éventuelle nouvelle vague. Le personnel médical compte néanmoins sur la population pour freiner autant que possible la circulation du virus.

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