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Coronavirus: les jeunes passent UN TIERS de leur journée devant un écran

La crise sanitaire a accentué la sédentarité des adolescents en Belgique. C'est ce qu'indique une étude de l'Université de Liège. L'école à distance et l'interdiction des activités extra-scolaires ont fait exploser le temps que les jeunes passent devant un écran.

L'une de nos équipes s'est rendue à Liège, dans un parc d'activités sportives en extérieur. Ils ont rencontré une bande d'amis. Des volleyeurs privés de leur sport préféré pratiqué en salle. Toutes et tous obligés de se retrouver à l’extérieur. "Je ne bougeais plus de ma chambre. Du coup les muscles fondent, on ne fait vraiment plus rien et on n'a plus aucune motivation", nous a confié Céline, 23 et étudiante en éducation spécialisée. "Comme on n'a pas beaucoup d'interactions, au volley on se permet de le faire un peu plus. C'est un peu plus fun", a expliqué Naïm, 18 ans et étudiant en Chimie.

Depuis un an, deux tiers des jeunes ont diminué leur activité physique. Seul un sur sept suit les recommandations de l’OMS, l'Organisation mondiale de la Santé. À savoir la pratique d’une heure de sport par jour chez les moins de 17 ans. "Je sors depuis deux ou trois mois. Donc ça fait pas vraiment longtemps. Mais j'essaie quand même de faire attention", nous a indiqué Romain, 16 ans et étudiant en école d'hôtellerie.

Une influence au-delà du physique, aussi sur les aspects psychologiques, sociaux et cognitifs

Le temps passé devant les écrans d’ordinateur, de télévision ou de smartphone est en nette augmentation. Chaque jour, un jeune sur deux y consacre 8 heures en moyenne, d'après l'Université de Liège.

Au-delà du manque de sommeil, les conséquences sont multiples pour la santé d'un jeune. "Ça va diminuer son attention. Ça va diminuer sa performance au cours, et donc sa capacité à travailler, étudier. Tout ça va avoir une influence au-delà du physique, aussi sur les aspects psychologiques, sociaux et cognitifs, qui sont très importants à cet âge-là", a expliqué Alexandre Mouton, professeur des sciences de la motricité.

Réalisée auprès de 2.000 jeunes, l'étude de l'Université de Liège plaide surtout pour que la reprise du sport soit prévue le plus tôt possible dans le calendrier de déconfinement.

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