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Covid long: Krystal ne se déplace plus comme avant et a "l'impression d'avoir de la plasticine dans les poumons"

Ce jeudi dans le RTL info 19h, nous avons rencontré Krystal à Durbuy, lors d'une petite promenade. Elle est l'une des personnes souffrant de ce qu'on appelle un "covid long", c'est-à-dire que le virus, qu'elle a contracté à deux reprises en un an, a laissé des séquelles très handicapantes, liées chez elle aux capacités respiratoires.

"Avant, je faisais entre 15 et 20 km. Ici, les 5 km sont une rude épreuve. Avec des arrêts fréquents, je mets le double du temps", nous a-t-elle confié. Selon elle, "c'est un réapprentissage de respiration".

D'après le chef du service de pneumologie de l'hôpital de Jolimont, Frédéric Clinckart, tous ceux qui ont eu le virus doivent faire des efforts. "Même pour ceux qui ont développé des formes peu sévères, le fait de refaire de l'exercice, de remuscler, c'est capital. C'est de la revalidation".

Pour Krystal, chaque effort est un challenge. Même 5 minutes de conversation l'ont essoufflée. "On a l'impression d'avoir de la plasticine dans les poumons, qui serait rapetissée à un point tel qu'on est bloqué. Alors que pourtant, au niveau médical, tous les signes sont bons", dit-elle.

Environ 5% des patients covid gardent des séquelles diverses durant plusieurs jours, semaines, mois. Des séquelles réversibles dans la grande majorité des cas. "C'est comme une cicatrice sur la peau après une brûlure. Dans les poumons, on le paie au niveau respiratoire. Pour très peu de patients, c'est toute la vie", conclut le professeur Clinckart.

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