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Critiques à l'égard de son projet de service minimum à la SNCB: le ministre François Bellot répond aux syndicats

Selon un projet de loi du ministre de la Mobilité François Bellot (MR), il serait exigé des cheminots de faire connaître leur choix de participer ou non à une action de grogne syndicale, 4 jours ouvrables avant la date de la grève prévues.

Parallèlement, les deux directions devront accorder leurs violons pour arrêter un plan alternatif de transport pour le jour J, en fonction du nombre d'agents s'étant déclarés disponibles. S'il n'y a pas assez d'agents pour assurer le service en toute sécurité, il ne sera pas assuré, mais les dirigeants du groupe ferroviaire seraient obligés d'informer les navetteurs 24 heures à l'avance de la situation.

Cette décision a été largement critiquée du côté des syndicats. Parmi les critiques, certains estiment qu'une telle décision sèmerait le chaos, ce à quoi le ministre a tenu à réagir.

"Ils disent que ce sera le chaos. Mais aujourd'hui, c'est déjà le chaos, le vrai chaos. Moi ce que je veux pouvoir faire, c'est dire 24 heures avant une grève aux gens le nombre de trains qui circuleront, et ceux qui ne rouleront pas", a indiqué le ministre Bellot ce matin dans l'émission "C'est pas tous les jours dimanche".

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