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Pour Pieter Timmermans, patron de la FEB, il faut s'attendre à de prochaines suppressions d'emplois

L'entreprise Fedex a annoncé mardi son intention de supprimer entre 5.500 et 6.300 emplois en Europe pour éviter les doublons suite au rachat en 2016 du groupe néerlandais TNT. Suite à la pandémie, doit-on se préparer à d'autres restructurations dans les grands groupes? Selon l'administrateur délégué de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB), ce sera le cas.

Pieter Timmermans était l'invité de 7h50 de Fabrice Grosfilley. Selon lui, la crise sanitaire entraîne une crise économique mondiale. La restructuration de Fedex sera suivie par d'autres avec d'autres pertes d'emploi.

"On le dit depuis des mois… L’économie est en difficulté." Pour l'administrateur délégué de la FEB, les entreprises sont bien soutenues par les mesures par les gouvernements régional et fédéral, le chômage temporaire, le droit passerelle et autre, mais ce sont des mesures à court terme. "Ce sont des mesures de liquidités. Après 9 mois, les entreprises ont connu ce qu’on appelle un Cash Drain, une perte de réserves. Ils bouffent leurs réserves et ça ne peut pas durer éternellement. Je m'attends vraiment à ce qu'il y ait plus de faillites."

Pour Pieter Timmermans, il y a deux moyens d'éviter d'autres restructurations: "D'abord qu'il y ait un plan de solvabilité, c'est-à-dire qu'on fournit des moyens supplémentaires pour renforcer la situation financière des entreprises pour éviter des faillites et donc des licenciements. Deuxièmement, il faut qu'il y ait au plus vite la vaccination de nos travailleurs."

Le vaccin est un élément essentiel "pour rétablir la confiance des entrepreneurs, des consommateurs et des travailleurs", estime le patron de la FEB. 

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