Accueil Actu

Dans les coulisses du festival Les Ardentes: "Le but, c’est que les concerts commencent à l’heure, terminent à l’heure et que tout le monde parte avec le sourire"

Les coulisses des vacances, c'est tout l'été sur Bel RTL. Cette semaine, on vous emmène au festival des Ardentes à Liège. Quatre jours de festivités et de concerts pour des milliers de visiteurs. Et ces concerts, il faut les mettre en place sur chaque scène. C'est le rôle d'Edgard Coppée qui est stage manager. "Le but, c’est que les concerts commencent à l’heure, terminent à l’heure et que tout le monde parte avec le sourire", explique-t-il.


Toujours le même enchaînement

Edgar commence chaque jour bien avant l’ouverture du festival. "On installe le premier groupe, on fait la balance, donc on installe leur matériel, on câble les micros, on balance leurs retours", détaille-t-il. Lorsque le concert du groupe se termine, il faut tout recommencer pour le suivant. "Ça s’enchaîne, dès qu’un concert se termine: inversion du matériel, placement du suivant et on recommence ainsi de suite jusque le fin du dernier concert", continue-t-il.


"Chaque jour est différent, les artistes sont différents"

Et après ce dernier concert, la journée d’Edgar n’est pas encore vraiment terminée. "On reste encore 1-2h-1h après la fin du dernier concert le temps de tout ranger, de ranger notre matériel à nous aussi". Malgré la répétition des tâches à accomplir, aucune journée ne se ressemble. "Chaque jour est différent, les artistes sont différents, les scènes d’un festival à l’autre sont différentes aussi", fait-il remarquer.


"On installe vraiment un petit village pour quelques jours"

Pendant les quatre jours des Ardentes, Edgar et son équipe investissent une scène, une sorte de lieu à part du reste du festival. "Ici, je n’ai jamais vu le site en dehors du festival, mais on installe vraiment un petit village pour quelques jours et ensuite, on part et le lieu reprend son train-train quotidien, sa vie de tous les jours".


Plein de souvenirs

Edgar exerce ce métier depuis 19 ans et a des souvenirs plein la tête, il lui est d’ailleurs impossible de choisir le meilleur. "Les petits jeunes qui arrivent sur une scène la première fois ou quelqu’un qui tourne depuis 30 ans, chaque personne, chaque groupe, chaque artiste est particulier et tout est gravé. Il n’y a que des bons moments en fait", souligne-t-il.


"C’est un métier-passion, on ne peut pas le faire si on n’est pas passionné tellement il y a de contraintes"

Ce mode de vie particulier donne à Edgar le sentiment de ne pas être dans les normes, ce qui lui plaît et le pousse à continuer. "J’ai besoin de ce boulot pour garder l’équilibre, ça fait partie de ma vie, c’est un métier-passion, on ne peut pas le faire si on n’est pas passionné tellement il y a de contraintes. Par contre, si on est passionné, on ne peut pas faire autre chose", assure-t-il.

À lire aussi

Sélectionné pour vous