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Dans les unités de soins intensifs: "Il n'y a plus de patients en provenance des maisons de repos"

Ce matin, l'institut de santé publique Sciensano rapportait 2359 patients Covid-19 hospitalisés, dont 588 aux soins intensifs, un nombre qui continue d'augmenter. Si on considère que la saturation n'est pas atteinte avant environ 1000 patients aux soins intensifs, le nombre grandissant de lits occupés par des malades du Covid-19 peut amener le risque de ne pouvoir soigner des patients avec d'autres pathologies. Dans les hôpitaux du groupe Jolimont qui emploie 5500 personnes, on soigne actuellement 20 à 25 patients qui prennent la moitié des lits de soins intensifs disponibles, a indiqué Stéphan Mercier, l'administrateur délégué du groupe hospitalier, ce matin sur Bel RTL. 

Quel est le profil des patients Covid aux soins intensifs aujourd'hui ? Il a bien changé, comme en témoigne Stéphan Mercier:

1. Il n'y a plus de patients en provenance des maisons de repos

2. Il y a eu une évolution des traitements, ce qui explique que la situation est assez lente, l'état des patients se dégradant moins, certains restent moins longtemps à l'hôpital

3. On voit plus qu'auparavant des patients de 40-50 ans qu'on ne voyait presque pas avant.

Par ailleurs, selon Stéphan Mercier, il y aurait aussi moins de patients âgés en dehors des maisons de repos, ce qui pourrait montrer l'impact de la vaccination qui commencerait aussi à se manifester chez cette catégorie de personnes.

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