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Un engouement impressionnant qui s'explique par la fermeture ces dernières années de nombreuses piscines en Wallonie. Reportage de Jimmy Méo et Benoît Demarert.
"Je sais pas très, très, bien nager mais j’apprends. J’ai un peu peur quand je suis sans brassard, sans boudin", confie Alice. Nos journalistes l'ont rencontrée à la piscine de Ceroux-Mousty (Ottignies-Louvain-la-Neuve) où les enfants suivent des cours intenses pendant une semaine. Ils apprennent les rudiments qu’ils auraient peut-être dû apprendre à l’école. Mais comme le constate Jonathan, professeur d’éducation physique, c’est de plus en plus rare.
"Dans les écoles, les cours d’éducation physique, il y a de moins en moins de temps de disponibilité pour la piscine", affirme Jonathan Huby, moniteur de natation.
"On connait les risques liés avec les piscines et autres"
Les parents se ruent donc sur ce genre de stage. Car savoir nager, c’est aussi, et surtout, une question de sécurité.
"Nous avons choisi la natation pour essayer de le familiariser. Nous allons partir prochainement en vacances", raconte un père de famille. "On connait les risques liés avec les piscines et autres", indique-t-il. "Ça me rassure au niveau de la sécurité, mais il faut continuer en dehors", ajoute une jeune maman.
Les piscines communales trop chères, de plus petites structures voient le jour
Mais en dehors, de nombreuses piscines publiques ferment et disparaissent, notamment à cause du coût élevé pour les communes et la région wallonne qui subsidie. "C’est énormément d’argent pour la construction, mais également pour la gestion de la piscine donc, des structures comme les nôtres avec des piscines un peu plus petites voient le jour pour combler un peu ce manque", explique Denis Detinne, responsable des stages d’activités sportives "Promosport".
Résultat, ces cours particuliers font le plein partout en Belgique. En ce moment, près de 300 enfants participent au stage multisport organisé à Louvain la neuve.
