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De nombreux infirmiers préfèrent travailler dans des centres de vaccination: voici pourquoi

Depuis de très nombreux mois, il manque des infirmiers dans les hôpitaux et notamment aux soins intensifs. Certains, fatigués, décident de quitter la profession ou, du moins, l'univers stressant de l'hôpital. Par ailleurs, de nombreux infirmiers intérimaires préfèrent aller travailler dans un centre de vaccination ou de recherche. Un emploi moins éprouvant et tout aussi bien payé.

Les hôpitaux accueillent à nouveau de plus en plus de patients. Et pourtant, le personnel, lui, peine à être au rendez-vous. Difficile de trouver des infirmiers intérimaires qui préfèrent travailler dans d’autres domaines liés à la pandémie. "On voit que certains d’entre eux cherchent vraiment dans des directions comme la recherche clinique ou les centres de vaccination. On reste toujours dans le médical mais avec moins de soins physiques", explique Leen Verwimp, manager d’une agence intérim spécialisée dans les soins médicaux.

Le coronavirus a mis sous pression les équipes médicales, désireuses à présent de travailler dans un environnement plus serein et avec moins de pression. Les centres de vaccination sont donc une bonne alternative. Le personnel médical y est d’ailleurs mieux rémunéré. "C’est de l’ordre de 10 à parfois 20 euros de différence de l’heure. Vous avez plus en poche, vous avez surtout cette décharge émotionnelle. Vous savez lorsque vous arrivez dans un centre de vaccination pourquoi vous y allez. Vous n’avez pas de grande surprise à avoir sur la journée et vous vous aérez l’esprit", souligne Alda Dalla Valle, vice-présidente de la fédération nationale des infirmiers.

Près de 130.000 personnes travaillaient dans le milieu des soins de santé il y a un et demi. Ce chiffre a été revu à la baisse depuis la pandémie.  

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