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Les patrons de discothèques n'en peuvent plus: "Impossible de tenir" avec un loyer "entre 4.000 et 8.000 euros" (vidéo)

Jeudi, le Conseil National de Sécurité a décidé de ne pas enclencher la phase 5 du déconfinement qui prévoyait notamment la réouverture des boîtes de nuit, discothèques et autres dancings. Un coup dur pour le secteur, comme le témoigne Marc Ronveaux, gérant d'un établissement de nuit, au micro de notre journaliste Fanny Dehaye.

"On n'a plus grand chose à laquelle s'accrocher", dit-il. "Après 31 ans de carrière, on doit suivre les consignes. D'accord, la santé d'abord mais je trouve qu'on est vraiment un secteur oublié et je pense qu'il y a des solutions. On pourrait, vu que le masque est obligatoire partout, avoir un tracing, pouvoir avoir accès au bar avec le masque et pourquoi pas danser aussi avec le masque, limiter le nombre de personnes dans la discothèque, mettre l'extracteur d'air comme dans les grands magasins, etc.".

A-t-il pensé à fermer son night-club? "On annule déjà certains marchés de Noël donc on ne voit pas notre avenir brillant. Donc, je pensais, avec mon associé, d'ici le mois d'octobre, se mettre autour de la table parce que tenir des mois comme ça... Je ne sais pas qui sait tenir des mois avec seulement une prime de 5.000 et de 3.500 euros. Un loyer, c'est entre 4.000 et 8.000 euros suivant les discothèques donc c'est impossible de tenir des mois comme ça".

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