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Demain, c'est la fête du muguet: découvrez la tendance de cette année

C’est demain qu’il faudra l’offrir : le muguet reste la tradition parfumée du 1er mai. Sa cueillette s’est intensifiée ces dernières semaines. Chez nos voisins, c’est à Nantes qu’on le trouve. Le bassin nantais assure 85% de la production en France. L’objectif était de récolter 60 millions de brins de muguet pour le 1er mai. Julien Modave.

Yvon Guedon, cultivateur dans la région nantaise, se penche pour cueillir le résultat de plusieurs mois de travail. Il est satisfait, un brin ému: "c’est un muguet qui se tient bien, le muguet c’est une loterie un peu". Et cette année 2019 est un très bon lot, grâce à l’alternance de pluie et de soleil, "si vous voyez la nature, tout pousse en ce moment" ajoute Yvon.


Météo...et savoir faire

Mais la météo n’est pas la seule responsable de cette belle cuvée. C’est aussi grâce aussi au savoir-faire des cultivateurs nantais : 50 millions de brins chaque année car oui, un bon muguet dépend de la météo mais c’est presque une science de faire en sorte qu’il soit prêt pour le premier mai. "Au début il fait très beau, ce qui fait qu'il a fallu retarder un peu le muguet" avance encore Yvon.


Retarder le muguet, c'est quoi ?

Retarder le muguet… c’est-à-dire le plonger dans le noir sous des bâches pour qu’il ne voit pas le soleil mais depuis quelques jours, ces 7.000 saisonniers ont un autre problème : "s’il pleut, on recouvre parce que si l’eau tombe dessus, le muguet est perdu" précise le cultivateur.


Un euro 50 le brin

Entre deux averses il faut avoir l’œil pour ramasser des brins avec au moins 4 clochettes ouvertes. L’assemblage se fait en chambre très froide pour préserver les fleurs avant expédition. Le brin devrait se vendre 1.5€ mais la nouvelle tendance est de les offrir avec leurs racines ; 12 € le pot de trois pour un rendu plus naturel. 

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