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Des criminels ont-il été libérés des centres fermés ? "Une fois mais pas deux", dit Francken

S'il devait s'avérer que des personnes ayant un casier judiciaire pour des faits criminels ont été libérées de centres fermés pour personnes en situation irrégulière la semaine dernière, afin de faire de la place à des migrants en transit, ce fait restera isolé, a affirmé le secrétaire d'État à l'Asile et la Migration Theo Francken, lundi sur Radio 1 (VRT).

Le mandataire N-VA réunit son administration ce matin à 8h30 pour être informé de la réalité des faits, allégués dans un article des quotidiens du groupe Mediahuis. Ce week-end, M. Francken avait réfuté que des ex-détenus aient aussi figuré parmi les sans-papiers relaxés. "C'était l'information que j'avais à ce moment-là", s'est-il justifié lundi.

"Je réunis mon administration, mais je suppose que (l'information) est correcte", a-t-il concédé. Il veut notamment savoir s'il s'agirait par exemple de personnes provenant d'Érythrée ou de Syrie, qui auraient dû être remises en liberté par parce qu'elles ne peuvent pas être renvoyées dans leur pays.

Quoi qu'il en soit, ajoute M. Francken, "mon administration sait que le renvoi des criminels est bien une priorité".


"C'est le monde à l'envers"

S'il s'avère que des "criminels" ont bien été remis en liberté, le secrétaire d'État donnera à son administration l'instruction que cela ne peut pas se reproduire. A ses yeux, la nécessité de libérer des places en centres fermés pour des migrants en transit constitue aussi un fait isolé.

L'Open Vld, pourtant associé à la N-VA au gouvernement fédéral, a fustigé l'attitude de la N-VA dans ce dossier, ainsi que celle du CD&V. "C'est le monde à l'envers", a réagi la présidente des libéraux flamands, Gwendolyn Rutten.

"Normalement, on se réunit d'abord avec son administration pour éviter que des criminels soient remis en liberté, pas après", a-t-elle lancé. Elle en veut aussi aux bourgmestres CD&V qui ont décidé de fermer les parkings d'autoroute sur leurs communes, ce qui a conduit à des "situations dangereuses", selon elle.

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