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Le screening des passagers a permis d'arrêter des dizaines de criminels: 18 rapts d'enfants ont pu être évités

Au lendemain des attentats de Paris en 2015, le gouvernement fédéral avait fait de l'aboutissement d'un système PNR (Passenger Name Record) une de ses priorités, malgré les discussions qui s'enlisaient au niveau européen sur ce système.

Depuis le 1er avril, les compagnies aériennes doivent communiquer les données des passagers au ministère de l'Intérieur. Depuis lors, 834 personnes signalées dans les bases de données de la police ont pu être identifiées, selon les chiffres du ministre de l'Intérieur Jan Jambon (N-VA) relayées vendredi par De Tijd et L'Echo. La police aéroportuaire est intervenue dans 10% des cas.

La cellule de screening, baptisée Passenger Information Unit (PIU) est logée dans le centre de crise du ministère de l'Intérieur. L'équipe est composée d'une trentaine de personnes de la police, de la Sûreté de l'Etat, du service de renseignement militaire (SGRS) et des douanes. Elles cartographient le comportement en voyage de membres potentiels de réseaux criminels et d'organisations terroristes.


18 rapts d'enfants évités

Les données recueillies sont comparées avec les banques de données de quatre institutions: la police fédérale, les services de renseignement de l’Etat, les services de renseignement militaire et les douanes. Si quelqu’un est signalé comme recherché, il sera cueilli à sa descente d’avion ou bien juste avant de prendre l’avion.

Quelque 10% des 834 personnes identifiées ont mené à une intervention de la police aéroportuaire. Grâce au PUI, 18 rapts d'enfants ont pu être évités et huit barons de la drogue ont été arrêtés.

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