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Des éthylotests installés dans les véhicules de conducteurs condamnés pour alcool au volant: sans souffler, impossible de prendre la route (vidéo)

A partir du 1er juillet, des éthylotests antidémarrage seront installés dans les véhicules de conducteurs condamnés pour alcool au volant. La chambre a adopté cette loi à l'unanimité. Présentation de ce système avec Mélanie Renda et Guillaume Housson Loge dans le RTLinfo13H.

L’éthylotest est installé sur le tableau de bord du véhicule, raccordé au circuit électronique. Sans souffler, impossible pour le conducteur de prendre la route.

Au-delà de 0,2 grammes d’alcool par litre de sang, l’éthylotest empêche le démarrage. Dès le 1er juillet 2018, cette machine sera imposée aux récidivistes, lorsque le taux d’alcool atteint 1,2g, ainsi qu’aux conducteurs contrôlés à plus d’1,8 soit l’équivalent de dix bières en moins de deux heures.

"Le conducteur devra suivre un programme d'accompagnement. Ce n'est pas uniquement de la technologie, c'est aussi la sensibilisation au danger d'utiliser l'alcool au volant. Il devra venir faire le point tous les deux mois avec le moniteur et après un an, ce sera tous les six mois", explique François Bellot, le ministre de la mobilité.


"C'est vraiment un garde-fou"  

Car l’éthylomètre enregistre les données de chaque test. Afin d’éviter les fraudes, il sera aussi demandé aux conducteurs de souffler à plusieurs reprises pendant la conduite. Selon Vias, l’institut belge pour la sécurité routière, ce système réduit de 75% le risque de récidive.

"Jusqu'à maintenant, les personnes, qui ont eu cet éthylotest dans la voiture, l'ont adopté et envisagent de le laisser même après la fin de leur peine car pour elles, c'est vraiment un garde-fou, qui va les empêcher à 100% de prendre le volant sous l'influence de l'alcool", précise Benoît Godart, le porte-parole de Vias.  

En Belgique, un accident sur dix implique un conducteur sous l’influence de l’alcool.

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