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Des participants à la marche blanche se souviennent: "J'avais l'impression qu'on faisait du sur place tellement il y avait du monde"

Cette marche a rassemblé plus de 300.000 personnes il y a 25 ans, venus de tout le pays pour demander plus de respect pour les victimes et une justice qui fonctionne.  Pourquoi y êtes-vous allés ? Qu'en avez-vous gardez ? Voici les témoignages de quelques participants à la marche blanche.

"C'est ma mère qui m'a dit : 'voilà, tel jour, il y a la marche blanche, on doit tous y aller, on va être solidaires, il faut qu'on soit tous réunis'. Elle m'a dit : 'Il faut faire une belle pancarte pour bien montrer tout ton amour et les soutenir surtout'. Alors moi, trop contente, on va vite acheter une grande pancarte, on va imprimer toutes les photos", raconte Nadia Belafquih, l'une des participantes.

Freddy Dewille était également présent, il se souvient : "J'avais un petite radio avec des écouteurs et j'entendais en arrivant vers Bruxelles que tout était déjà bloqué. Donc, à un moment donné, je me suis dit : 'bon ben, y'a pas d'avance, on va plutôt descendre à la gare du Midi. Et d'autres personnes qui étaient de mon coin m'ont dit par après : 'on n'a jamais su sortir des trains à la gare du Nord tellement que c'était blindé de chez blindé", explique-t-il. 

"J'ai beaucoup beaucoup beaucoup pleuré, se souvient Anne Denis, qui était aussi à la marche blanche. Il y avait une émotion déjà dans le train, il y avait une solidarité, il y avait un amour, il y avait un respect. C'était vraiment particulier".

Coralie Borghmans avait 12 ans à cette époque, elle a participé à la marche blanche avec son mouvement de jeunesse : les guides. "On a fait 4 heures là,  on a été 4 heures là et on a fait à peine 500 mètres. J'avais l'impression qu'on faisait du sur place tellement il y avait du monde", raconte-t-elle. 

"Impressionné par le nombre de personnes et puis voir toutes ces personnes habillées en blanc également, ça donnait un sentiment comme si tout était pur autour des personnes, c'était un moment très particulier", conclut David Fernandes. 

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