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Des profs n'ont pas encore été payés pour le mois de septembre: que se passe-t-il?

C'est une information Bel RTL. Certains profs n'ont pas été payés en septembre ou ont été payés partiellement. En cause, la réforme des titres et fonctions. Tous les dossiers des profs qui n'ont pas le titre requis n'ont pas été mis à jour à temps. Il y aura une nouvelle vague de paiement le 7 octobre.

Des professeurs de la Fédération Wallonie Bruxelles n'ont pas reçu leur salaire du mois de septembre ou n'en ont reçu qu'une partie. Cela fait suite à la réforme des titres et fonctions. Certains dossiers sont en ordres, mais n'ont pas encore été mis à jour par les administrations. Dans d'autres cas, certains enseignants disposent du "titre suffisant", mais ne sont pas payés car l'administration souhaiterait un "titre requis" à la place.

Certains enseignants, qui ne disposent désormais plus du titre requis, sont par ailleurs menacés de perdre des heures de cours

Cette réforme des titres et fonctions est rentrée en vigueur au mois de septembre. Elle redéfinit et clarifie les diplômes nécessaires pour pouvoir enseigner les différents cours au programme des écoles en Fédération Wallonie-Bruxelles. Certains enseignants, qui ne disposent désormais plus du titre requis, sont par ailleurs menacés de perdre des heures de cours.

"Assouplir davantage ce décret à plus long terme"

La SEGEC (Secrétariat Général de l'Enseignement Catholique) a rencontré la ministre Schyns. Ils ont convenu d'une nouvelle vague de payements le 7 octobre, après avoir remis certains dossiers en ordre. "Il y a des profs qui doivent être payés à la fin du mois et qui ne l’ont pas été, donc nous demandons à la ministre d’accélérer la liquidation des traitements et de prévoir des liquidations intermédiaires entre le 7 octobre et la fin du mois d’octobre. Et puis je vous ai parlé d’une autre préoccupation qui est comment assouplir davantage ce décret à plus long terme et là je dis, la vraie piste, c’est d’assimiler davantage les titres suffisants à des titres requis et de laisser un pouvoir d’appréciation aux directeurs d’école sur la manière de gérer ces titres", a expliqué Étienne Michel, administrateur délégué du SEGEC, au micro de David Scoubeau pour Bel RTL.

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