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Doit-on tous devenir végétariens pour sauver la planète? "Il faut revenir à ce que faisaient nos grands-parents"

Le GIEC, le groupe d'experts de l'ONU pour le climat, prévient. Pour continuer à pouvoir nourrir toute la planète et protéger celle-ci, changer notre alimentation devient primordial. Comment doit-on procéder? Que faut-il privilégier? Faut-il vraiment supprimer la viande de nos assiettes ?

Les Belges mangent en moyenne 600 g de viande rouge par semaine. C'est deux fois trop selon les experts de la santé. Nutrithérapeutes, Pierre et Nathalie proposent une solution. En tant que "flexitariens", ils ne bannissent pas la viande mais en limitent fortement leur consommation.

"Être flexitariens c'est être un peu comme nos grands-parents étaient. Ils mangeaient de la viande de manière beaucoup plus occasionnelle que nous et ils mangeaient de la viande locale. D'un point de vue écologique, il y a un intérêt indéniable", indique Pierre.

Selon un rapport du Giec, il ne faudrait pas arrêter mais plutôt diminuer notre consommation de viande rouge de 30%. On estime pourtant que 4% de la population belge aurait déjà choisi un régime végétarien par conviction ou par choix écologique même si ce n'est pas toujours le cas.

Nathalie en fait la démonstration avec une assiette dite végétarienne: "On a un produit végétal mais transformé et bourré d'huile de palme donc responsable de la déforestation. Cette salade en sachet est chlorée et les tomates viennent d'Espagne". 


Ce plat est donc sans viande mais aura cependant un impact considérable sur l'environnement pour les produits qu'il utilise et pour sa provenance. 

Une question se pose alors: comment composer un repas idéal, avec ou sans viande, et éco-responsable? "Pour une assiette végétarienne, on peut choisir des légumes, des tomates locales et de saison, avec un mélange de céréales. Une fois par semaine, pour les flexitariens, on peut choisir une assiette qui contient de la viande 'agriculture raisonnée', dans le respect des animaux", nous éclaire Nathalie.

Consommer des produits locaux reste donc la meilleure solution pour lutter contre le réchauffement climatique. "Il faut revenir à ce que faisaient nos grands-parents et arrières grands-parents. Ils mangeaient beaucoup plus de légumes, de légumineuses et de tubercules. Et de temps en temps, souvent le week-end, on mangeait un bon morceau de viande. On cuisait un poulet le dimanche", précise le nutrithérapeute. 

La recette est simple: il suffit d'être attentifs à l'origine des ingrédients et à la quantité que l'on consomme sans pour autant opérer un changement radical de notre consommation. 

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