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Est-ce la fin de la police montée ? "On se dirige vers un rôle protocolaire"

La police montée est-elle vouée à disparaître? Les syndicats se posent la question au vu de la diminution des effectifs ces deux dernières années.

Les policiers à cheval ont pour mission principales l'encadrement des manifestations, des sommets européens, des rencontres de football. Et ils effectuent aussi de simples patrouilles.

"Aujourd'hui, on se dirige vers une patrie protocolaire uniquement. La suppression de cet appui à la police locale n'est pas tolérable pour nous, car c'est un service qu'on doit pouvoir rendre à la population", d'après Eddy Quaino, délégué CGSP.

Mais sur le terrain, le discours n'est pas aussi alarmiste. La réduction des effectifs est une réalité, elle a été décidée en 2015, faisant passer le nombre de cavaliers de 165 à 120, pour 110 chevaux.

"Ça nous permet de continuer de fournir aux polices locales l'appui qu'elles demandent, à savoir deux pelotons complets à cheval pour gérer les services d'ordre, les patrouilles. Ça on peut continuer à le faire", a déclaré Benoit Van Houtte, directeur sécurité publique à la police fédérale.  

Certains cavaliers ont été réaffectés à d'autres tâches, notamment à la lutte contre le terrorisme. 

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