Étudiant jobiste? Voici ce qu'il faut savoir pour ne pas perdre vos allocations et éviter des taxes supplémentaires

Notre journaliste François Genette a rencontré Amandine, une étudiante en communication. Depuis quelques années, elle a pris l'habitude de travailler durant son temps libre. Une démarche qu'elle trouve normale à son âge. "Il faut savoir se gérer. J'ai 20 ans, donc il est temps que je me prenne un peu en main", confie-t-elle. "J'ai commencé par des petits babysittings dans ma famille, puis il faut chercher un peu plus loin par soi-même", ajoute-t-elle.


Attention à plusieurs éléments

Grâce à ses recherches, Amandine a pu décrocher des jobs d'étudiants dans des grandes surfaces et des magasins multimédias. Mais rapidement, on l'a avertie que si elle travaillait trop, elle risquait de perdre ses avantages d'enfant à charge. "Mes parents étaient un peu inquiets sur la question, parce qu'on s'est beaucoup renseigné et on n'a pas vraiment trouvé une information qui nous disait clairement le montant qu'on ne devait pas dépasser, c'est toujours un peu confus sur les sites web ou les brochures qu'on reçoit", explique Amandine.

Le problème de compréhension se situe surtout sur le nombre très importants d'informations à prendre en compte. Les étudiants doivent être attentifs à plusieurs éléments:

• Le nombre de jours de travail: au-delà de 50 jours par an, ils voient leurs cotisations sociales ainsi que celles de leur employeur augmenter drastiquement.
• Le nombre d'heures par trimestre prestées: 240 heures par trimestre au maximum. Passé ce chiffre, les allocations familiales ne sont plus perçues par la famille de l'étudiant.
• Le revenu déclaré sur la feuille d'impôt: au-delà de 9459 euros, le jobiste n'est plus fiscalement à charge de ses parents, et ceux-ci seront davantage taxés.

Il y a donc beaucoup de choses à retenir, ce qui est loin d'être évident pour les jeunes, qui doivent également étudier quand ils ne travaillent pas.