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Examens ou pas examens dans le secondaire? Il ne reste plus que neuf semaines de cours

Les écoles secondaires se demandent comment elles vont organiser leur fin d'année, alors qu'il ne reste qu'un peu plus de 9 semaines de cours. Avec cette question : examens ou pas examens? Pour les épreuves certificatives, la décision a été prise, elles auront bien lieu. Les choses sont moins claires pour les autres années.

Les établissements ont reçu la semaine dernière une circulaire de Caroline Désir, la ministre de l'Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles. Circulaire précisant que les certifications externes étaient maintenues : soit le CEB en fin de 6e primaire, le CE1D en fin de 2e secondaire et le CESS en fin de rétho. Mais quid des autres années : 1re, 3e, 4e et 5e ?

Pour ces années, la ministre invite les pouvoirs organisateurs à faire preuve de bienveillance vis-à-vis des élèves en limitant au maximum les redoublements. Et elle demande aussi de passer un maximum de temps face à la classe pour pouvoir assurer les apprentissages. Et donc de réduire la place que peuvent prendre des examens.

Des examens le plus souvent maintenus

Pour rappel, ce n'est pas la Ministre qui décide s'il doit y avoir ou non examen mais bien les pouvoirs organisateurs de chaque école. Selon notre coup de sonde, il devrait y avoir des examens dans la plupart des cas. Des examens non pas pour déterminer si un élève doit ou non doubler mais bien pour ajouter une évaluation. D'autant que les élèves n'ont pas eu de session d'examens l'an dernier (y compris les 2e et les réthos).

Des épreuves seront par exemple organisées au Lycée Martin V à Louvain-la-Neuve. "C’est un choix d’école, concerté avec nos membres du personnel", a indiqué le directeur Benoît Dejemeppe.

Et dans les écoles, où il n'y aura pas d'examens?

Au Collège Saint-Michel à Bruxelles, il y a encore un léger doute, explique son directeur Benoît Gallez : "Ce n’est pas encore tout à fait arrêté mais on se dirige vers le maintien, pour des raisons d’organisation mais surtout pour des raisons pédagogiques".

Que faire dans les écoles qui ne donneront pas d'examens ? Comment va-t-on évaluer les élèves ? Julien Nicaise, l’administrateur général de Wallonie-Bruxelles Enseignement détaille : "On va sans doute, dans plusieurs années privilégier l’évaluation continue et l’évaluation pronostic, c’est à un moment donné examiner avec l’élève où il en est dans l’apprentissage de manière à pouvoir préparer le mieux possible, anticiper la rentrée de l’année prochaine, puisque c’est cela notre future étape. On doit pouvoir dire à l’enfant où il en est, savoir poser son diagnostic, l’aider à pouvoir améliorer les manquements éventuels".

A noter que les épreuves du CEB, CE1D et CESS seront celles de l'an dernier (qui n'ont pas eu lieu), conservées précieusement depuis bientôt un an.

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