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Face à l'augmentation des cas de coronavirus, les hôpitaux se disent prêts

Dans notre pays, les admissions à l'hôpital constituent le critère le plus suivi par le monde médical. Il est important de veiller que la capacité des hôpitaux n'arrive pas à saturation. À l'heure actuelle, les établissements parviennent encore gérer les arrivées de nouveaux patients.

Mais le personnel est très inquiet pour les semaines à venir. C'est le cas de Didier Delmarcelle, chef des urgences aux Cliniques Saint-Jean. "La semaine passée, on avait 8 lits Covid dans un étage consacré à cette pathologie. Cette semaine, on a augmenté à 16 et on est prêt à augmenter à 22 lits en unité normale. Depuis la semaine passée, on constate une nette tendance à l'augmentation des hospitalisations", nous indique-t-il. 

Au total, l'établissement compte actuellement 16 patients dans le cadre d'une infection Covid-19. 14 d'entre elles sont des hospitalisations dites classiques. Deux personnes se trouvent en soins intensifs.

Une salle Covid et des plans prêts

Dans l'hôpital universitaire de Jette, 2 patients étaient soignés pour le Covid-19 début août. Ce mercredi, on compte 11 patients dont 2 en soins intensifs. Tout est prêt pour répondre à la demande et se placer en situation d’urgence.

"Nous avons une salle Covid qui est ouverte et où nous admettons tous les patients avec le corona. Nous avons des plans très détaillés pour voir comment on pourrait ouvrir des salles supplémentaires, comme on l'a fait lors de la première vague. Pour l'instant, on ne doit pas activer ces plans, mais ils sont prêts", détaille Olivier Naeyaert, administrateur général de l'UZ Brussel. 

Des patients plus jeunes admis à hôpital

De plus, on constate que l'âge moyen des personnes admises à l'hôpital diminue. "Dans les admissions, il y a une part importante de patients qui sont jeunes, qui ont moins de 50 ans, qui n'ont pas de pathologie favorisantes et qui ont quand même des atteintes assez sévères. C'est une grande différence par rapport à la première vague", souligne Didier Delmarcelle.

Lors de la première vague, la moitié des patients avait au moins 71 ans contre 65 ans aujourd’hui. Ce mercredi, près de 4 personnes hospitalisées sur 10 n’ont pas de maladies sous-jacentes.

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