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Faut-il des sprays au poivre pour s'attaquer aux pollueurs? Les bourgmestres ne sauraient plus quoi faire pour venir à bout des incivilités...

Dépôts clandestins, mégots de cigarettes ou canettes abandonnées en rue... Voici quelques exemples d'incivilités. Les communes dressent des milliers de PV chaque année, et plusieurs bourgmestres font des propositions pour lutter contre ce problème. Jimmy Méo et Aline Lejeune l'expliquent pour le RTLINFO 13H.

Un sac poubelle au détour d’une ruelle, un déchet à l’orée d’un bois. C'est le genre d’incivilités, de dépôts clandestins auxquels doivent faire face les communes. Dans un récent sondage l’appel des bourgmestres est clair: 42% d’entre eux réclament plus de moyens pour les sanctions. "Il y a le problème de la preuve. On utilise différents moyens: soit des caméras fixes ou mobiles. On a également des agents constatateurs communaux, des policiers, parfois en civil", explique Jacques Gobert (PS), président de l’Union des Villes et communes de Wallonie, au micro de notre journaliste.


Une répression jugée insuffisante

Des uniformes pour les agents communaux, voire des sprays au poivre pour s’attaquer aux pollueurs: ce sont les propositions de différents bourgmestres. Même s’il y a peu de chances qu’elles soient mises en pratique, cela illustre une certaine impuissance. Dans l’étude des Villes et communes wallonnes, à la question: "La répression des infractions environnementale est-elle pratiquée chez vous?", 60% admettent le faire sans que ce ne soit suffisant. 17% ne peuvent réprimer, faute d’agents constatateurs. Et 12% des communes avouent même que leurs mesures n’ont aucun effet.


"Ca mange beaucoup d'énergie et d'argent"

"Ca mange beaucoup d’énergie, beaucoup d’argent et beaucoup de temps, tant pour les ouvriers qui nettoient les rues, que pour les policiers ou les agents constatateurs qui doivent verbaliser, parfois au détriment d’autres priorités que nous souhaiterions traiter", ajoute Jacques Gobert.

Quand on demande au bourgmestre: "Avez-vous un problème de propreté publique?", 54% répondent oui sans pouvoir y mettre fin. 18% parlent même d’un niveau catastrophique. Seulement 2% considèrent avoir des citoyens respectueux de leur environnement.

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