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Faut-il interdire les concours de mini-miss en Belgique?

Comme c'est le cas en France, le ministre en charge de l'Enfance Jean-Marc Nollet s’est prononcé pour l'interdiction des concours de mini-miss à Bruxelles et en Wallonie. Des concours qui selon le ministre entraînent de nombreuses dérives pour les jeunes enfants.

Le monde politique belge s'agite et craint de voir les organisateurs français de concours de mini-miss délocaliser leurs compétitions en Belgique, suite au vote du Sénat français en faveur de l'interdiction de ce type de concours. Le texte doit toutefois encore être approuvé par l'Assemblée nationale pour entrer en vigueur définitivement en France.

Pour ne pas laisser croire les jeunes filles qu’elles ne valent que par leur apparence

Pour l’équilibre de l’enfant. Pour ne pas laisser croire les jeunes filles qu’elles ne valent que par leur apparence. Pour ces raisons, hier, le Sénat français a interdit les concours de mini-miss sur son territoire. Terminés les défilés pour les demoiselles de moins de 16 ans. Cette décision a poussé le ministre compétent en Fédération Wallonie-Bruxelles à réagir. "Je vais aussi envisager cette mesure-là, parce qu’il me semble qu’il y a une question de dignité. Faire défiler des enfants de 4, 5 ou 6 ans, je crois qu’il y a une chose pour chaque âge, et en l’occurrence, on met les fillettes dans des situations qui ne sont pas celles des situations normales pour les fillettes de cet âge-là", a expliqué Jean-Marc Nollet, ministre de l’Enfance à la Fédération Wallonie-Bruxelles, au micro de Sébastien Prophète pour RTL TVI.

Un vide juridique

Un décret, une loi, un arrêté, un cabinet d’avocats est désormais chargé d’analyser comment empêcher la tenue de ces concours. L’objectif est de combler un vide juridique. "J’ai déjà été régulièrement sollicité pour intervenir, parce qu’effectivement se multiplie ce genre de concours. Dans la région de Tournai par exemple, un colloque a été organisé parce qu’il y a une pression de plus en plus forte, et on le verra à cause de la décision française, dans les mois qui viennent, la demande sera encore plus importante", a précisé M. Nollet.

Les organisateurs français pourrainte délocaliser leurs activités en Belgique

Les autorités craignent une multiplication de ces compétitions pour jeunes enfants, avec des organisateurs qui pourraient être à présent tentés de délocaliser leurs activités vers la Belgique. Après un passage devant le sénat, chez nos voisins français le texte doit encore être approuvé par les députés.

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