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Fêtes clandestines: le tribunal d'Anvers condamne des jeunes à 2 mois de prison et 1.200 euros d'amende

Le tribunal de police d'Anvers a rendu lundi ses premiers verdicts concernant quatre fêtes clandestines organisées en période Covid. Sur 23 jeunes, une dizaine ont été condamnés à des peines allant jusqu'à deux mois de prison et des amendes atteignant 1.200 euros. Les autres accusés ont reçu des amendes allant de 400 à 1.000 euros, auxquelles s'ajoutent les frais de justice, qui s'élèvent à environ 300 euros. Un des accusés a été acquitté.

Depuis le deuxième confinement, le tribunal d'Anvers condamne plus sévèrement les personnes participant à des fêtes illégales. Ces personnes sont immédiatement convoquées devant le tribunal de police et ce, dès l'âge de 18 ans. Le 14, 15 et 16 décembre, ont eu lieu les trois premières audiences thématiques autour de ces "lockdown parties". Le procureur a ensuite accusé les fêtards de se comporter de manière "antisociale, égoïste et immorale". "Nous devons donner un signal fort, ces fêtes sont un danger pour la santé publique et contribuent à l'augmentation du nombre d'infections", a-t-il souligné. L'un des dossiers concernait une fête dans un hôtel à Brasschaat, le 5 novembre dernier. A la suite d'une plainte pour nuisances sonores, la police a trouvé douze jeunes, dont un mineur, dans deux pièces en train de faire la fête avec de l'alcool et quatre bouteilles de protoxyde d'azote, appelé aussi gaz hilarant. Huit des douze personnes présentes étaient déjà connues pour avoir violé les mesures sanitaires. Une fille a été acquittée parce qu'elle pouvait prouver qu'elle n'était pas présente. C'est sa sœur qui s'était identifiée avec sa carte d'identité. Les trois autres dossiers concernaient des fêtes illégales chez des particuliers. La police a surpris quatre personnes le 8 novembre à Deurne, quatre personnes le 13 novembre dans le nord d'Anvers et cinq autres le même jour à Borgerhout. Le juge du tribunal de police a insisté lundi sur le fait que les participants aux fêtes illégales avaient placé leur propre plaisir au-dessus des intérêts de la collectivité. "En faisant cela, ils ont fait preuve d'un profond mépris pour ceux qui respectent les mesures. C'est pourquoi un tel comportement antisocial, égoïste et menaçant doit être sévèrement puni", a déclaré le juge.

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