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Gilles a mis les gens qui squattaient sa maison à la porte TOUT SEUL: la police ne peut pas agir sans l’intervention d’un juge

Quand un squatteur occupe l'un de vos biens, légalement, c'est très difficile d'intervenir. La Meuse nous apprend qu’à Seraing, plusieurs maisons ont été occupées successivement. La police ne peut pas agir. Emiliano Bonfigli et Philippe Lefever ont rencontré pour le RTL Info 13H un couple qui a vécu cette mésaventure.

Il y a un mois, Gilles et Valérie ont vécu une drôle d’expérience dans une maison qu’il destine à la location. Ils sont tombés nez à nez avec plusieurs personnes vivant dans leur bien de manière illégale et sans contrat de bail. Très vite, Gilles décide de mettre à la porte, les occupants indésirables.


Un juge doit intervenir

"La police est arrivée sur l’entrefaite. Il me restait encore la cuisine à évacuer. Dans la cuisine, il y avait beaucoup de vivres dans le frigo et dans le congélateur. Et la police m’a dit : ‘Monsieur, vous n’avez pas le droit de faire ça’ et je leur ai répondu que je le ferai quand même. J’ai tout sorti jusqu’à la moindre casserole", raconte Gilles.

Les dégâts étaient très nombreux: des tâches sur le parquet neuf ou encore des portes et fenêtres détériorées. Aujourd’hui, les squatteurs sont réfugiés dans les maisons voisines. La crainte de voir ressurgir le problème est réel. D’autant que la loi belge sur le logement est claire: la police ne peut en aucun cas déloger des squatteurs sans l’intervention d’un juge de paix.


"Qu’est-ce qu’il va se passer si on part en vacances?"

"J’ai tout le temps peur qu’ils re-rentrent dans ma maison puisque s’ils sont là depuis plus de 48 heures, ils sont considérés comme chez eux et la police ne veut rien faire. Donc c’est vraiment stressant. Même chez moi, si je pars en vacances, qu’est-ce qu’il va se passer si quelqu’un rentre chez moi? On peut revenir avec nos bagages et s’il y a de squatteurs qui sont dedans, ils sont considérés comme locataires et ce sera à nous d’aller à l’hôtel et on devra faire une procédure en justice pour les mettre dehors comme si c’était un bail", a confié Valérie.

De son côté, la police de Seraing n’a pas souhaité répondre à nos questions.

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