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Grande mobilisation pour le nettoyage de printemps en Wallonie: le record du nombre de déchets risque d'être battu

C’est le grand nettoyage de printemps ce week-end en Wallonie. Comme chaque année, des bénévoles sont invités à nettoyer les bas-côtés et les aires d’autoroute. C’est une opération à laquelle 160.000 personnes se sont inscrites. C’est un record. Les récentes mobilisations pour le climat y sont certainement pour quelque chose. Explication de Mathieu Langer avec Marc Everard à Hony en province de Liège.

Depuis tôt ce matin, des bénévoles ramassent de véritables trophées. "Casserole, mixer, fer à repasser", énumère l’un d’entre eux. "On a trouvé une coupe disparue depuis 18 ans", plaisante un autre promeneur. "Si des gens veulent la retrouver, la voici!"

"Beaucoup de gens qui jettent n’importe quoi"

Dans le petit village d’Hony, véritable écrin en bordure de l’Ourthe, les habitants se sont mobilisés et nettoient les berges de la rivière. "Lors d’inondations, parfois, les gens se font surprendre", explique une ramasseuse. "Il y a des choses qui sont embarquées par l’eau… Mais il y a quand même beaucoup de gens qui jettent n’importe quoi".

Pour certain, l’exercice est périlleux, car les sachets de plastique restent accrochés aux branches. "Là, ça fait déjà deux sacs ramassés en une heure je crois", dit un bénévole. "On va continuer toute la journée".

"Beaucoup moins de crasses depuis l'arrêt des sacs plastiques"

"C’est jamais très lourd, car ce sont souvent des sacs plastique. On a senti la différence depuis que les sacs plastiques sont interdits dans les supermarchés", commente Guy Hoornaert, coordinateur de l’opération WAPP à Hony. "Il y a beaucoup moins de crasses".

Ce nettoyage de printemps connaît un succès grandissant. Comme une prise de conscience. Plus d’une trentaine de bénévoles répartis en 5 équipes ont joint l’opération "Be Wapp". En Wallonie, elle rassemble même près de 160.000 personnes.

Gros investissement des jeunes

"On peut se rendre compte qu’il y a un paquet de jeunes, de tous les âges, qui s’investissent", note un étudiant. "Ils prennent de plus en plus conscience que c’est important. Il n’y a pas que le climat, il y a aussi nos déchets, notre impact écologique individuel."

L’an dernier 365 tonnes de déchets sauvages ont ainsi pu être récoltés. Un record qui risque bien d’être battu d’ici dimanche soir.

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