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Grève du 27 février: au sein des TEC, un autre syndicat se rallie à la CGSP

On le sait, le syndicat socialiste des services publics (CGSP) a appelé à faire grève le mardi 27 février pour dénoncer les plans du gouvernement autour des métiers lourds. La CGSP organisera cette grève intersectorielle sur l'ensemble du territoire.

Les autres syndicats, la CSC et la CGSLB, ne devaient pas prendre au mouvement. Mais au sein des TEC, un communiqué nous apprend que le syndicat libéral se joindra finalement à la grève, augmentant les conséquences sur la circulation des bus en Wallonie.

Quelles perturbations faut-il craindre ?

La grève est intersectorielle, ça veut dire que tous les affiliés CGSP du service public (transport, école, administration, etc) sont couverts par leur syndicat s'ils ne se présentent pas à leur travail. Difficile donc de prédire de quelle manière seront impactés tous ces services.

Au niveau de la SNCB, la CGSP Cheminots avait déjà confirmé sa participation à la grève: l'arrêt de travail sur le rail démarrera le lundi 26 février dès 22 heures et durera jusqu'au 27 février, même heure. On le sait, même si les autres syndicats ne participent pas à une grève, le blocage est parfois total, la CGSP empêchant le reste du personnel de travailler.

En ce qui concerne les TEC, le personnel affilié à la CGSP et celui affilié à la CGSLB (syndicat libéral) peut partir en grève. "Des informations plus précises sur les perturbations qui pourraient en résulter seront disponibles sur le site infotec.be dès que possible", précise un communiqué.

Concernant les écoles, il est plus rare qu'elles soient fermées ou inaccessibles, mais du personnel pourrait être absent.

Pourquoi y a-t-il grève ?

Selon la CGSP, le projet de loi du ministre des Pensions Daniel Bacquelaine comporte "plusieurs éléments inacceptables".

Les périodes d'absence pour maladie, accident du travail, congé de maternité... ne sont pas prises en compte pour le calcul de la pension anticipée dans le cadre de la pénibilité, souligne l'organisation. En outre, aucune solution n'est trouvée pour les agents contractuels des services publics. Le syndicat socialiste dénonce également le flou qui règne autour des catégories professionnelles entrant en ligne de compte pour la reconnaissance de la pénibilité et sur la façon dont les critères seront octroyés. "Pour la CGSP, il est clair que le gouvernement Michel, au travers de ce dossier, ne vise qu'à réaliser une économie budgétaire importante sur le dos des agents de la fonction publique."  

Les autres syndicats ne suivent pas

La CSC juge la décision de partir en grève "prématurée". "Nous ne suivrons pas le mouvement de grève de la FGTB. Nous menons des discussions avec le ministre concernant la problématique autour des métiers lourds et il y a des avancées. Nous privilégions la concertation à une grève même si un calendrier d'actions est déjà établi. Si cela s'avère nécessaire, nous programmerons des actions plus sévères mais ce n'est pas le cas à l'heure actuelle", a précisé Alphonse Vanderhaeghe, vice-président de la CSC Services publics. 

Enfin, la CGSLB ne prévoit pas non plus de grève. "Ce n'est pas à l'ordre du jour, contrairement à des actions de sensibilisation et d'information qui sont en cours de mise en œuvre", a précisé son secrétaire national Olivier Valentin.     

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