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Contestation sociale: les syndicats se mettent d'accord sur une série d'actions en front commun

En plus de la manifestation fédérale organisée en front commun le 24 mai et la grève menée par la FGTB le 24 juin, plusieurs autres actions ont été annoncées par les syndicats, mardi. Une seconde manifestation fédérale aura lieu le 29 septembre et une grève générale se tiendra le 7 octobre, selon la CSC et la FGTB. Le syndicat libéral CGSLB doit encore se prononcer sur ces deux dernières dates.

Le 31 mai, une manifestation dédiée aux services publics sera organisée en front commun et "soutenue par le privé", selon le plan d'action des trois syndicats.

Du 20 au 24 juin, plusieurs actions de sensibilisation se tiendront dans les entreprises. Viendra ensuite une grève nationale organisée par la FGTB le 24 juin. La CSC n'y participera pas et la CGSLB se prononcera le 25 mai à ce sujet, tout comme sur la manifestation du 29 septembre et la grève du 7 octobre.

La CSC expliquait mardi que le timing de la grève du 24 juin était mal choisi, invoquant la fin des examens, le début des vacances et une situation déjà difficile à l'aéroport de Bruxelles-National.

D'autres "actions à thèmes" sont par ailleurs prévues entre le 25 mai et le 17 juin. "Un accord a été dégagé en front commun pour présenter ce plan d'actions aux membres des syndicats", indique Marc Leemans, président de la CSC. Les syndicats souhaitent défendre le pouvoir d'achat, des services publics de qualité, la sécurité sociale, l'emploi de qualité et une fiscalité juste, explique un bref communiqué diffusé mardi.

"Le gouvernement n'est pas neutre" 

Les organisations syndicales s'opposent à la politique "totalement déséquilibrée et injuste" du gouvernement fédéral, selon M. Leemans. A l'occasion de son contrôle budgétaire, le gouvernement a par exemple annoncé l'annualisation du temps de travail et l'assouplissement du régime des heures supplémentaires.

Les syndicats revendiquent également un retour à la concertation sociale, malmenée ces derniers mois, selon eux. "Le gouvernement n'est pas neutre. Tout est décidé pour les employeurs. Ceux-ci n'ont donc aucun intérêt à négocier avec les travailleurs, puisque le gouvernement tranchera en leur faveur en cas d'échec de la concertation sociale", explique Didier Seghin pour la CGSLB.

Le syndicat libéral se réunira le 25 mai, au lendemain de la manifestation fédérale, en comité national pour évaluer le succès du mouvement et décider de sa participation aux autres actions.

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