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Ces 2 jours de grève irritent une fois de plus les navetteurs, notamment les étudiants qui sont en période d’examen. Certains kotteurs se proposent d'héberger ceux qui sont privés de moyens de transport.
Audeline habite près de Charleroi mais vit la semaine dans un kot à Namur. Sur internet, elle propose d'héberger deux ou trois étudiants de sa faculté durant les jours de grève. "On dispose de deux canapés dans la cuisine qui peuvent éventuellement servir. Ma chambre dispose d’un matelas gonflable. Il faudrait juste apporter une couette et une couverture. Sinon, je dispose de ce qu’il faut en coussins etc.", explique Audeline au micro de Sébastien Prophète pour le RTLINFO 13H. Jusqu’à présent, elle n’a reçu aucune demande mais s’attend encore à d’éventuelles sollicitations d’ici demain soir. "Je connais deux, trois personnes, même plus, qui viennent du même côté que moi, du même village et qui doivent venir en train et je sais que parfois papa et maman ne savent pas les conduire."
La grogne des usagers de la SNCB
Il semble que la majorité des étudiants concernés soient parvenus à trouver une solution. Mais, ce matin, la confirmation de ces 48 heures de grèves a tout de même du mal à passer auprès des usagers de la SNCB, qu’ils soient étudiants ou non. "Je pars jeudi pour l’étranger, à Amsterdam, pour mon travail. Ce n’est pas convenable qu’il y ait une grève", déclare un navetteur. Pour son voyage à Amsterdam, celui-ci se déplacera finalement en voitures. Quant aux étudiants qui ont examen, certains expliquent qu’ils feront appel à un ami ou mobiliseront des membres de leur famille.
