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Il manquerait 350€ aux pensionnés pour vivre correctement: "La majorité ne parvient plus à épargner"

Les pensionnés estiment qu'il leur manque 350 € par mois pour vivre correctement. C'est le résultat d'une étude menée par le mouvement social des aînés.

En moyenne, le revenu moyen d’un pensionné est de 1.583 euros brut par mois.Celui-ci comprend majoritairement la pension légale. Selon le parcours de chacun, s’ajoutent ensuite des pensions complémentaires, des rentes et dividendes ainsi que d’éventuelles aides sociales.


Un pensionné sur 3 vit sous le seuil de pauvreté

Si l’on en croit les résultats obtenus par cette étude, le niveau de vie global d’un pensionné augmente. Or, les inégalités se creusent. Un pensionné sur 3 vit alors sous le seuil de pauvreté, soit avec moins de 1.672€ net par mois à deux.

"Il y a beaucoup de ménages qui parviennent à mettre un tout petit peu de côté. La majorité ne parvient plus à épargner", indique Philippe Andreanne, secrétaire politique d’ENEO, Mouvement des aînés, au micro de BEL RTL.


47% des seniors se disent isolés

De plus, il semblerait que les seniors souffrent particulièrement d’isolement. 47% d’entre eux se disent isolés, socialement et financièrement. Avec 1.583€ brut par mois, l’accès aux maisons de repos ou de soins est particulièrement compliqué. Certains sont donc obligés d’y renoncer.

"Si on regarde le montant moyen des pensions et le prix moyen des maisons de repos, c’est parfois difficile pour une partie non négligeable des seniors", souligne Vincent Frédéricq, secrétaire général de la fédération des maisons de repos de Be.


Faire appel à la "solidarité familiale"

Pour faire face à ces difficultés financières, plusieurs alternatives s'offrent aux pensionnés. "La première solution est le fait qu’il arrive, et c’est très courant que des enfants aident leurs parents. C’est la solidarité familiale. Par ailleurs, il est toujours possible de demander une intervention, du CPAS de la commune, qui peut fournir une partie du différentiel de pensions par rapport aux revenus", souligne Vincent Frédéricq, secrétaire général de la fédération des maisons de repos de Be.

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