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Il ne sera plus nécessaire de disposer du CEB pour s'engager comme volontaire à l'armée

La Chambre a approuvé, jeudi en séance plénière, un projet de loi de la ministre de la Défense Ludivine Dedonder (PS) qui supprime l'obligation de disposer d'un diplôme pour un soldat - ou un matelot - de base, une mesure qui vise à favoriser le recrutement de volontaires.

La condition d'étude - le diplôme de l'enseignement primaire (le CEB, certificat d'études de base) - pour un postulant candidat volontaire "est une formalité administrative sans valeur ajoutée", indique le projet de la ministre PS, qui estime que les compétences attendues d'un postulant candidat volontaire "sont suffisamment vérifiées au moyen des épreuves de sélection prévues" par l'armée.

"Les autres épreuves d'admission demeurent d'application, de sorte que le niveau de base à atteindre par les recrues reste garanti", a-t-elle encore fait valoir. Le projet de loi a été largement approuvé, seuls la N-VA votant contre et le Vlaams Belang s'abstenant.

L'ensemble des intervenants ont souligné mercredi en plénière la qualité du débat apaisé sur ce projet de loi, débattu avec d'autres projets concernant le personnel de la Défense. La condition d'étude ne change toutefois pas pour les candidats sous-officiers, qui doivent être titulaires du diplôme de l'enseignement secondaire, ni pour les officiers pour lesquels un diplôme du supérieur (master ou bachelier) est requis, à la fois pour des fonctions généralistes ou spécialisées (médecin, juriste, ingénieur industriel?).

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