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Il y a encore trop d'appels inutiles au 112: voici ce qu'il faut faire en cas d'urgence (vidéo)

A la veille de la journée européenne des centrales d'urgence, les responsables du numéro 112 dressent ce constat chez nous: sur plus de 2,5 millions d'appels par an, ceux qui sont considérés comme "inutiles" sont de moins en moins nombreux. Même s'il en reste encore. En outre, une application "112 BE" est disponible depuis un an et demi.

Plus de 300.000 communications ont été enregistrées en 2017 rien qu'au dispatching de Liège où se sont rendus nos journalistes Fanny Dehaye et Julien Raway ce dimanche matin.

"Donner l'adresse, c'est primordial", explique Christophe Orban, chef d'équipe du dispatching 112 de Liège, au micro de nos deux journalistes. "Sans ça, on en sait pas envoyer les moyens (de secours)".

Le 112 intervient pour des appels à urgences vitales ou des dégâts matériels. Une fois la demande transférée, il reste à envoyer les bons moyens de secours et vérifier la disponibilité des ambulances. C'est notamment le rôle d'Amélie Maas, opératrice 112 depuis 3 ans: "Moi, j'explique l'adresse à laquelle il part, sur quoi il part et s'il part accompagné d'un Smur ou pas, par exemple".

Il y a deux ans, 32% des appels étaient inutiles. Un pourcentage qui s'est amélioré de 3% l'an dernier. Sur la totalité des appels, 1 sur 4 nécessite une aide médicale d'urgence.

A noter que, disponible depuis un an et demi, l'application "112 BE" permet de contacter le service d'urgence approprié. Il n'y a plus de doute sur qui appeler: le 101 est pour la police et le 112 pour les pompiers et l'ambulance, il suffit de cliquer sur l'icône.

A l'occasion de la journée européenne du 112, qui se déroule lundi 11/2, ceux qui sauvent des vies sont mis à l'honneur. Un événement est organisé devant le Manneken Pis à 9 heures, où il sera habillé aux couleurs du numéro d'appel d'urgence. A l'initiative de l'European Emergency Number Association (EENA), des portraits d'opérateurs européens seront affichés à côté du Manneken Pis.

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