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Ils évitent de payer leurs amendes d'horodateur grâce à une plaque étrangère

Il est de plus en plus difficile pour les sociétés qui gèrent les horodateurs de percevoir les amendes non payées par les ressortissants étrangers.

La société de gestion du stationnement de la commune de Schaerbeek a fait se comptes et le manque à gagner est énorme: "En 2015, on a eu plus de 100 000 plaques étrangères", confie Sophie Chastanet, responsable de la gestion du stationnement de Schaerbeek, au micro de Sébastien Rosenfeld pour RTL-TVI. "Cela fait un manque à gagner pour la commune d'à peu près 1,5 million."

 

Des échanges de données difficiles entre pays

En cause: les échanges de données sur les immatriculations ne fonctionnent pas entre pays. L'échevin cdH de la Mobilité de Schaerbeek utilise donc un système de sabot pour les véhicules étrangers qui accumulent un retard de paiement. Mais faute d'un accord entre les régions et le fédéral, aucun arrêté n'a encore été pris pour l'instant. "33% des redevances en stationnement sont des redevances pour plaques étrangères", déplore Damien Grimberghs, échevin cdH de la Mobilité de Schaerbeek. "Et nous percevons, pour les plaques étrangères, 2,5 à 4% des redevances qu'on émet. C'est évidemment beaucoup trop peu."

Des personnes domiciliées en Belgique

Il faut qu'un policier constate une infraction, comme le blocage de travaux de voirie, pour pouvoir enlever le véhicule. "C'est toujours 'Mes parents sont partis en vacances' et des excuses ainsi", explique Farid Boudakhani, agent de police de la zone Schaerbeek Evere Saint-Josse, "mais dans la plupart des cas, ce sont toujours des personnes domiciliées en Belgique qui essaient de ne pas payer leurs taxes et leurs impôts."

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