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L'effet pervers du Black Friday: l'environnement souffre de cette vague de promotions

Le Black Friday fait plaisir au portefeuille, mais cette période de promotion est également nocive pour l'environnement. C'est ce que dénonce Greenpeace, qui préfère mettre en avant d'autres initiatives.

Le Black Friday a enchanté un grand nombre d'acheteurs à travers le pays. Faire son shopping coûte alors nettement moins cher, ce qui incite certains à faire des achats en nombre.

Mais selon Greenpeace, le Black Friday est en réalité nocif pour l'environnement. La faute à une tendance: le gaspillage. Ainsi, depuis 2000, nous achetons en moyenne deux fois plus de vêtements qu'auparavant, mais dans le même temps, nous les utilisons deux fois moins longtemps. Une forme de gaspillage qui nuit à notre environnement.

Le constat est aussi alarmant dans le domaine des technologies, principalement dans le secteur de la télévision et du smartphone. Seuls 16% de ces produits électroniques sont recyclés. Le reste trouve généralement place dans des dépôts géants. 

Sur internet, les clients mécontents ont tendance à renvoyer leurs produits. Ces derniers sont rarement reconditionnés, ce processus étant jugé trop coûteux. Ils sont alors détruits. Autant de comportements qui peuvent avoir une influence négative sur l'environnement. 

"Pour un produit de consommation dont on a besoin, il est normal de profiter des promotions, comme le Black Friday les propose", explique Thomas Leroy, le porte-parole de Greenpeace. "Mais il faut faire une distinction entre consommation et consumérisme, et le Black Friday n'est que du consumérisme, où on va consommer énormément de produits dont on n'a pas besoin", précise-t-il.

Pour éviter de tomber dans ces pratiques, certains se tournent vers le Green Friday. Il s'agit d'initiatives favorisant la réparation d'objets ayant encore une utilité, comme le font les Repair Café. "Il y en a à Grivegnée, ià Charleroi, à Namur, il y en a à Bruxelles et dans toute la Belgique. Là, il y a des gens qui peuvent soit aider à réparer, soit réparer eux-mêmes contre un petit peu d'argent", explique Thomas Leroy. 

Des initiatives qui cherchent à inverser la tendance et à éviter que le Black Friday ne devienne aussi un jour noir pour l'environnement. 

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