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Coronavirus en Belgique: l'Union des coiffeurs demande l'assimilation des coiffeurs aux commerces (et donc leur fermeture totale)

Le coronavirus en Belgique a entraîné la mise en place d'un confinement strict ce mercredi. La plupart des commerces sont désormais fermés de manière permanente au moins jusqu'au 3 avril prochain. Ce n'est pas le cas des coiffeurs. Mais ils souhaiteraient l'être.

De nouvelles mesures plus strictes en matière de lutte contre la propagation du coronavirus ont été prises mardi soir par le gouvernement fédéral. Elles incluent la fermeture de tous les commerces depuis ce mercredi midi. Cependant, les coiffeurs sont autorisés à rester ouverts à condition qu'ils respectent les mesures de distanciation sociale et l'obligation de n'avoir qu'un seul client à la fois dans le salon. Pour le SNI et l'UCB (Union des Coiffeurs Belges), ces règles seront difficiles à suivre. "Respecter une distance de 1,5 mètre entre le coiffeur et son client est physiquement complètement impossible", explique Christophe Wambersie, secrétaire général Wallonie-Bruxelles du SNI.

L'obligation de n'accueillir qu'un seul client à la fois dans le salon est également problématique d'un point de vue financier. "Les rentrées sur une journée de travail vont être réduites à la portion congrue mais malgré tout les charges (loyers, cotisations sociales, tva...) continueront elles à courir." Pour ces raisons, les deux organisations réclament ensemble une assimilation des salons de coiffure au secteur du commerce. "Ce sera beaucoup plus clair pour tout le monde", tranche Christophe Wambersie.

Les coiffeurs craignent également que la non-obligation de fermeture leur fermerait l'accès aux primes régionales d'aide aux entreprises touchées par les mesures sanitaires. Le SNI en profite, par ailleurs, pour rappeler qu'il plaide en faveur d'un modèle de primes régionales en Wallonie inspiré de qui se fait pour les nuisances dues aux travaux publics, soit une indemnisation forfaitaire en fonction du nombre de jours de période de fermeture obligatoire. D'après lui, il s'agit d'un modèle qui assurerait une indemnisation plus rapide des commerces et établissements horeca et montrerait que les autorités ne laissent pas tomber les entrepreneurs. "Tous ces entrepreneurs suivent les ordres des autorités, il est donc important que ces dernières prennent rapidement des mesures financières pour les soutenir. Il faut que les primes soient accordés très facilement et si possible automatiquement", conclut Christophe Wambersie.

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