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La Belgique est une mauvaise élève en matière de réanimation: de nombreux élèves vont apprendre les gestes qui sauvent (vidéo)

Apprendre aux enfants les gestes qui sauvent, la mesure sera appliquée dans toutes les écoles secondaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans les prochaines années. 10 établissements testent actuellement ces formations à la réanimation. C'est le cas à l'Athénée Royal Vauban de Charleroi où se sont rendus Aurélie Henneton, Frederic Delfosse et Xavier Preyat pour le RTLinfo19H.

En deux ans, 300 élèves de l'Athénée Royal Vauban de Charleroi ont été formés à la réanimation. Des gestes simples, tous en sont capables. Les élèves savent bien que c’est important.

"Si un ami tombe dans la cour et qu’il n’y a pas d’éducateur tout près, on pourrait (avec ces gestes) le sauver en attendant des adultes", explique un des élèves formé.  

L’idée vient d’un professeur d’éducation physique. L’ancien pompier volontaire suit l’exemple des pays nordiques. Ils ont inclut la réanimation dans le programme scolaire avec succès.


"Cela me rassure"

"Ça me rassure car quand il y aura un problème dans une salle de sport ou ailleurs, ils seront formés et pourront agir rapidement en connaissant les gestes à réaliser sur une victime. On sait que ça va doubler la chance de survie chez un adulte en arrêt respiratoire", confie Didier Van Lancker, professeur d’éducation physique.

La Belgique est un mauvais élève car seul 10% des personnes en arrêt cardiaques sont sauvées. Les élèves apprendront en dix heures comment agir, savoir qui appeler, et comment utiliser un défibrillateur. L’école a d’ailleurs acheté deux appareils sur fonds propres.

"On a encore parlé dernièrement des défibrillateurs car ils sauvent un pourcentage relativement faible de personne car la plupart des gens ne savent pas l’utiliser", déclare Pierre Leblon, conseiller en prévention. "La meilleure manière est de commencer très jeune à la fin des études primaires."

"C’est le deuxième maillon faible en Belgique mais installer d’innombrables défibrillateurs en Belgique n’a pas de sens si au départ si la population n’est pas suffisamment formée", estime Ivan Blankoff, cardiologue au CHU de Charleroi).

Dix écoles participent au projet pilote. Elles seront plus de 500 d’ici 2025.

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