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La Belgique est l’une des zones les plus polluées par le dioxyde d’azote en Europe. Selon Greenpeace, la cause de cette pollution serait le grand nombre de voitures diesel, ainsi que la densité du réseau routier. "Le trafic est le principal coupable des impacts sur notre santé, surtout celle de nos enfants", affirme Joeri Thijs, expert en qualité de l’air chez Greenpeace, à Belga. La ville d'Anvers est la plus touchée en Belgique à cause de l'industrie portuaire.
"Les élus qui négocient actuellement les coalitions dans les grandes villes ne peuvent ignorer ces résultats. Nos villes peuvent être pionnières dans l’abandon rapide du diesel, et ensuite de l’essence, et nous conduire à une mobilité saine avec beaucoup moins de circulation automobile et de meilleures alternatives à la voiture."
Problèmes respiratoires, maladies chroniques
Greenpeace rappelle que le dioxyde d’azote se forme lorsque du combustible comme le charbon, le pétrole, le gaz ou la biomasse est brûlé à haute température. Cette substance est dangereuse puisqu’elle cause des problèmes respiratoires et endommage les poumons en cas d’exposition aigüe. En cas d’exposition prolongée, le risque de maladies chroniques augmente. Selon l’organisation environnementale, 75.000 décès prématurés sont associés chaque année à la présence de NO2.
Ces observations ont pu être faites par un nouveau satellite de l’ESA, Agence spatiale européenne, qui permet d’étudier et de comparer les sources d’émission de dioxyde d’azote les plus polluantes du monde. Pour voir la carte du monde, rendez-vous ici.
