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La famille de Lili-Hanna, 10 ans, est passée en mode zéro déchet: voici le petit inconvénient au-dessus duquel elle doit passer

La région bruxelloise a lancé un défi à 50 familles: passer en mode zéro déchet. Depuis octobre, les poubelles se vident petit à petit. En quelques mois et à mi-parcours, le résultat est très encourageant: les familles ont réduit leurs déchets de 15 %.

C’est après un tour du monde en famille que Sophie, son mari et leurs trois enfants décident de changer leur mode de consommation et de rejoindre le challenge zéro déchet de la région bruxelloise. L’objectif ici n’est pas d’atteindre l’absence totale de déchets mais de les réduire drastiquement. "Moi j'ai mis en place l'astuce des pochettes pour les tartines, c'est quand même pas mal, parce qu'on emploie cinq jours par semaine. Ça va au lave-vaisselle, c'est nickel, c'est propre, et c'est du film plastique en moins", explique Sophie Berlaymont, participante.


"Si ça avait rendu les choses trop complexes, on ne l'aurait pas fait"

Achat en vrac, réparation d’objets, création de ses propres produits ménagers… Dans une famille nombreuse comme celle-ci, on était d’accord, du moment que ça soit efficace. "Si ça avait rendu les choses trop complexes, on ne l'aurait pas fait, et je pense qu'on ne s'en était pas rendu compte, mais qu'on a mis des petites solutions au quotidien, qui en fait ne changent pas tout dans notre organisation", ajoute-t-elle.


Un petit désavantage

Les filles de Sophie soutiennent à 100% le projet. Mais y voient quand même un petit désavantage. "Par exemple, quand tu as des biscuits dont tu as trop envie, mais qu'ils ont un emballage individuel, et que tu n'en trouves pas avec un emballage, c'est assez embêtant, mais tu te dis, au moins, il y aura moins de déchets", explique Lili-Hanna, 10 ans.


"Ça a un impact assez positif sur notre budget"

Les Bruxellois du défi zéro déchet produisent en moyenne 60 kilos de déchet par an contre 190 pour un habitant moyen. "Je me suis chaque fois posé la question, est-ce que c'est vraiment nécessaire d'acheter ce produit ou pas, que ce ne soit pas que dans l'alimentation, mais aussi dans les vêtements, jouets et autres, et du coup, ça a un impact assez positif sur notre budget, on s'en sort pas mal, en fait", estime Sophie.

Pour l’instant, Sophie ne travaille pas. Mais les habitudes resteront, quelle que soit son activité future.

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